Bete Golgota-Selassié

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Béte Gologota-Selassié
ቤተ ጎልጎታና ሥላሴ የጸሎት ቤት
Image illustrative de l’article Bete Golgota-Selassié
Fenêtres de l'église
Présentation
Culte Église orthodoxe unifiée d'Éthiopie
Type Église rupestre monolithique
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XIIIe siècle
Géographie
Pays Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie
Région Amhara
Ville Lalibela
Coordonnées 12° 02′ 01,45″ nord, 39° 02′ 35,24″ est
Géolocalisation sur la carte : Éthiopie
(Voir situation sur carte : Éthiopie)
Béte Gologota-Selassié ቤተ ጎልጎታና ሥላሴ የጸሎት ቤት

Bete Gologota-Selassié (ቤተ ጎልጎታና ሥላሴ የጸሎት ቤት (Béta Golgotanna Sellasé yätsälot bét) en amharique) ou Biete Golgotha Mikael ("La maison de Golgotha-Mikael" ou "Lalibela") est une église éthiopienne orthodoxe située à Lalibela, dans l’Amhara, en Éthiopie.

C’est une des onze églises rupestres de la ville. Elle fait partie du groupe de six églises situé au Nord-Ouest.

Description[modifier | modifier le code]

Bete Golgota est de type semi-monolithique car non entièrement dégagée du rempart naturel de Bete Maryam.

L'édifice comporte de nombreux bas-reliefs de saints ou représentant les quatre évangélistes[1], la "tombe d'Adam", un "tombeau du Christ" surmonté d'archanges, ainsi que celui du roi Lalibela. Celui-ci se tiendrait au sous-sol. La poussière du tombeau du roi Lalibela est sacrée car elle aurait la vertu de soigner les malades. Des pèlerins s'y déplacent pour recevoir cette poussière uniquement par l'intermédiaire d'un prêtre affecté à cette tâche.

Bas-relief représentant un saint.

Il faut traverser Bete Gologota pour accéder à la petite chapelle attenante de type hypogée dédiée à la Sainte Trinité Biet Sellassié (ሥላሴ የጸሎት ቤት).

De plan trapézoïdal, la salle recèle une abside, un pilier central et une fenêtre ogivale, ainsi que trois autels monolithes, ornés de croix et creusés en leur centre d'une cavité où le prêtre déposait le tabot (l'Arche d'alliance, en guèze) lors de la messe.

Le fond de la crypte abrite deux personnages mystérieux aux mains jointes en signe de prière, disposés de part et d'autre d'une niche vide surmontée d'une croix encerclée, peut-être une figuration de la Trinité[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sauter 1963.
  2. Kassaye Begashaw, « Éthiopie : La “nouvelle Jérusalem” », Le Courrier de l'Unesco,‎ , p. 31–34.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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