Jacques Bainville

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Jacques Bainville
Jacques Bainville (par Frédéric Boissonnas).
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Fauteuil 34 de l'Académie française
-
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Jacques Pierre BainvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Hervé Bainville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Jacques Bainville, né le à Vincennes (Val-de-Marne) et mort le à Paris, est un journaliste, historien et académicien français.

Il est une figure majeure de l'Action française, mouvement politique nationaliste et royaliste d'extrême droite.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines, jeunesse et formation de sa pensée[modifier | modifier le code]

Plaque à son lieu de naissance, rue de Fontenay, Vincennes.

Né à Vincennes dans une famille attachée aux valeurs républicaines[1], Jacques Pierre Bainville est élève du lycée Henri-IV puis pendant une année de la faculté de droit de Paris[2]. Il est le neveu de l’écrivain du XIXe siècle Camille Bainville[3]. Il commence son œuvre en 1900, à l'âge de 20 ans, avec Louis II de Bavière[1].

En 1900, à l’issue de son séjour en Bavière et après avoir été dreyfusard[4], Jacques Bainville devient monarchiste[1]. C’est par réflexion et comparaison, que ce fils de famille républicaine, libre penseur et voltairien, peu sensible à tout sentiment nostalgique, s’est tourné vers le royalisme. Face au rayonnement d’une Allemagne unifiée par Bismarck, en pleine expansion économique et démographique, au pouvoir stable et fort, il juge que la République – « la fille de Bismarck », écrit-il dans son Bismarck et la France – est un régime malthusien, essoufflé, livré à des gens médiocres et aux querelles intestines, incapable de faire face à cette Allemagne qui le fascine autant qu’elle l’inquiète[1].

Carrière d’écrivain, journaliste et historien[modifier | modifier le code]

Le Café de Flore vers 1900, lieu de réunion habituel des fondateurs de l'Action française.

« En , il rencontre Charles Maurras au Café de Flore qui le séduit autant par la qualité de sa critique littéraire que par la cohérence de sa doctrine, son empirisme et son absence de préjugé religieux. Convaincu de la supériorité du modèle politique allemand, Bainville est déjà gagné aux idées monarchistes. Il est l'un des premiers à répondre dans la Gazette de France à l'Enquête sur la monarchie. Avec Maurras, il collabore à la revue traditionaliste Minerva, fondée en 1902 par René-Marc Ferry, et enseigne les relations internationales à l’institut d'Action française, tout en assurant nombre de chroniques dans le journal du mouvement : vie parlementaire, diplomatie, économie, bourse et même vie théâtrale, rien n'échappe à sa plume[5]. »

— Agnès Callu et Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras : amitiés politiques, lettres autographes : 1898-1952

Maurras le fait entrer comme journaliste à La Gazette de France[1], ensuite à la Revue d'Action française puis, à sa fondation en 1908, au quotidien L’Action française[6], « arme de propagande principale[7] » du mouvement d'extrême droite[8],[9], où il tient la rubrique de politique étrangère[1]. Bainville écrit aussi pour La Liberté, Le Petit Parisien et La Nation belge. Il assure la direction du journal La Revue universelle. En 1922, on lui proposera de prendre la direction du Figaro[10][source insuffisante], qui vient d'être racheté par le millionnaire antisémite François Coty.

Il y décrit le nationalisme français comme l'inspirateur du nationalisme allemand, donc la cause profonde des catastrophes de 1870 et de 1914-1918. Il l’explique en 1915 dans son Histoire de deux peuples puis en 1918 dans son Histoire de trois générations, où il martèle cette idée que la plus grande erreur de la France, qui a abouti à la Première Guerre mondiale, est d’avoir contribué à l’unification allemande :

« Au nom de la gloire et des nationalités, au nom de l’émancipation des races et des principes de la Révolution, Napoléon III mettait sur le pied de guerre une armée française pour sauver la Prusse et permettre aux héritiers de Frédéric de jeter un jour sur la France des millions d’Allemands unis sous le même drapeau. »

Bainville publie en 1920 un ouvrage commentant le traité de Versailles, Les Conséquences politiques de la paix[11], en contrepoint au livre à succès de Keynes Les Conséquences économiques de la paix[12]. Jacques Bainville y critique le « laisser aller » pacifiste de Clemenceau et d'autres sur la question allemande. Selon lui, le pacifisme a conduit la France à ne pas demander de lourdes sanctions à l'Allemagne ne respectant pas le traité de Versailles, à ne pas la démanteler et faire venir les troupes françaises en Allemagne pour montrer la victoire française[réf. nécessaire]. Il écrit notamment : « il s'agit d'une paix trop douce pour ce qu'elle a de dur, et trop dure pour ce qu'elle a de doux »[13].

Plaque apposée au no 31 de la rue de Bellechasse, dans le 7e arrondissement de Paris, où mourut Jacques Bainville en 1936.

Grande figure du monarchisme nationaliste et de l'Action française, nationaliste, il exalte la politique de la monarchie française (Histoire de France, 1924) et s’inquiète de la faiblesse de la démocratie face à la puissance allemande (La Troisième République, ). Il est élu le membre de l'Académie française, en même temps qu'André Bellessort et Claude Farrère. Il obtient vingt voix sur vingt-sept votants pour succéder à Raymond Poincaré au 34e fauteuil[1].

Bainville affiche des sympathies envers le fascisme et plusieurs dictatures. Dans l'avant-propos qu'il rédige pour l'édition française d'un ouvrage de Pietro Gorgolini sur le fascisme, il rédige un éloge de Benito Mussolini et épanche son admiration pour les Chemises noires[14]. Il tient des propos élogieux sur le dictateur portugais Salazar, qualifiant son régime de « dictature la plus honnête, la plus sage et la plus mesurée d'Europe »[15].

Vie personnelle, incident lors de ses funérailles[modifier | modifier le code]

En 1912, à Marigny, Bainville épouse Jeanne Niobey[16] (1889-1970) avec laquelle il aura un fils, Hervé (1921-2014)[17].

En 1920, Bainville est nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur[18].

Il meurt le 9 février 1936, des suites d'un ulcère dont il souffrait depuis près d'un an[19].

Lors de ses funérailles, le , le cortège funéraire provoque un embouteillage dû à la vitesse peu élevée à laquelle il avançait. Malgré lui, Léon Blum, dans une voiture à cocarde, se trouve à proximité du cortège funéraire. Reconnu par des militants d'extrême droite, Blum — alors âgé de 63 ans — est violemment frappé par nombre d'entre eux : d'anciens camelots, séparés officiellement de l'Action française[20], cassent la vitre arrière de la voiture de Blum, ce qui le blesse au cou et à la tempe d'où une effusion importante de sang[21]. L'intervention d'ouvriers travaillant sur un chantier voisin évite que le chef socialiste ne soit lynché[22]. L'enquête montre ensuite que « la plupart des agresseurs portaient des brassards et insignes d’Action française », et le chapeau de Blum est ensuite retrouvé dans ses locaux[23]. Cette violente agression suscite une importante émotion. En signe de protestation, une manifestation se déroule du Panthéon à la Bastille en étant marquée par quelques affrontements[24].

Postérité[modifier | modifier le code]

Dans Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien, l'historien Marc Bloch cite Bainville parmi les exemples d'« une histoire prétendue, dont l’absence de sérieux, le pittoresque de pacotille, les parti pris politiques pensent se racheter par une immodeste assurance »[25].

François Mauriac, louant les talents d'analyste de Bainville, écrit en 1956 : « D'une science conjecturale, Bainville a fait une science exacte[26]. »

En 1977, un « cercle Jacques-Bainville » (CJB), regroupe les étudiants de l'Action française à l'université d'Assas. Tombé progressivement en désuétude, il est reformé à la rentrée 2010 par des étudiants d'extrême droite.

Vue de la station Solférino depuis la place Jacques-Bainville, dans le 7e arrondissement de Paris.

Pour le 70e anniversaire de sa mort, une « journée Jacques Bainville » est organisée le à Paris, avec diverses conférences (« Jacques Bainville et l'Europe » par Christophe Dickès, docteur en histoire, journaliste à Canal Académie, radio des cinq Académies (Institut de France), « Jacques Bainville, un modèle pour comprendre l'avenir » par Pierre Hillard, militant antisémite[27], « Jacques Bainville et l'Action française » par Pierre Pujo, directeur du journal Action française 2000.)

Des artères ont été nommées en son honneur dans quelques villes de France comme à Paris (place Jacques-Bainville dans le 7e arrondissement), Marseille (avenue Jacques-Bainville dans le 9e arrondissement), Marigny (rue Jacques-Bainville), Vincennes et Tourcoing (allée Jacques-Bainville).

Un buste de lui a été exécuté par le statuaire Philippe Besnard[28].

Au début des années 2020, Éric Zemmour se revendique régulièrement de lui[29].

Le 6 décembre 2022, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin introduit son projet de réforme de l'immigration à l'Assemblée nationale en citant les premières lignes de l'Histoire de France de Bainville[30],[31].

Publications[modifier | modifier le code]

Comment est née la révolution russe [détail des éditions]
Filiations [détail des éditions]
Histoire de France [détail des éditions] [lire en ligne]
Nouveau Dialogue dans le salon d'Aliénor [détail des éditions]
Polioute [détail des éditions] [lire en ligne]
Le Critique mort jeune [détail des éditions] [(extrait) lire en ligne]
Au seuil du siècle [détail des éditions]
Jaco et Lori [détail des éditions]
Le Vieil Utopiste [détail des éditions]
Couleurs du temps [détail des éditions]
La Tasse de Saxe [détail des éditions] [lire en ligne]
Une saison chez Thespis [détail des éditions]
Une histoire d'amour
Maximes et Réflexions [détail des éditions]
Les Sept Portes de Thèbes [détail des éditions]
Les Dictateurs [détail des éditions] [lire en ligne]

Autres textes[modifier | modifier le code]

  • Herbert Van Leisen, « Préface », dans Mirabeau ou la Révolution royale, B. Grasset,
  • Xavier de Courville, « Préface », dans Jomini ou le Devin de Napoléon, Plon,

Œuvres posthumes[modifier | modifier le code]

La Fortune de la France [détail des éditions] [lire en ligne]
La Russie et la barrière de l'Est [détail des éditions] [lire en ligne]
Chroniques [détail des éditions]
L'Allemagne : tome I [détail des éditions]
La France : tome II [détail des éditions]
Journal : 1927-1935 [détail des éditions]

Traduction de ses œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) Italy and the war [« La Guerre et l'Italie »] (trad. Bernard Miall), Hodder and Stoughton,
  • (en) Two histories face to face, France versus Germany [« Histoire de deux peuples : la France et l'Empire allemand »], Nouvelle Librairie nationale, (lire en ligne) — ASIN : B00086X8SC
  • (en) Napoleon [« Napoléon »] (trad. Hamish Miles), Little, Brown, and company, — Réédition, Simon Publications Inc., 2002, (ISBN 978-1-931541-79-4)
  • (en) The French Republic 1870-1935 [« La Troisième République : 1870-1935 »], Cape, — ASIN : B000L5ZF68
  • (en) Dictators [« Les Dictateurs »] (trad. J. Lewis May), Londres, Jonathan, (lire en ligne) — Réédition, Cape Kennikat Press, 1967
  • (en) History of France [« Histoire de France »], D. Appleton-Century, — ASIN : B00089JCE8
  • (de) Frankreichs Kriegsziel [« Les Conséquences politiques de la paix »], Hambourg, Hanseatische Verlagsanstalt, — Réédition, Struckum Verl. für Ganzheitl., 1989, (ISBN 978-3-922314-87-5)
  • (pl) Dzieje Francji [« Histoire de France »] (trad. T. Stryjenski), Wydawnictwo J. Przeworskiego,
  • (es) La tercera República Francesa [« La Troisième République »], Doncel, , 236 p. (ISBN 978-84-325-0522-5)
  • (es) Napoleón [« Napoléon »] (trad. Ralph Waldo Emerson), Porrúa, , 382 p. (ISBN 978-968-452-756-0)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Maurice Donnay, « Réponse au discours de réception de Jacques Bainville à l'Académie française », sur academie-francaise.fr, (consulté le )
  2. Olivier Dard et Michel Grunewald, Jacques Bainville : Profils et réceptions : études réunies par Olivier Dard et Michel Grunewald, vol. 57, Berne, Peter Lang, , 276 p. (ISBN 978-3-0343-0364-4, présentation en ligne), p. 17.
  3. « Le Monde & la Ville [annonce de la mort de Camille Bainville, 2e colonne de la p. 2] », sur gallica.bnf.fr, Le Figaro, no 308, (consulté le ) : « On nous apprend la mort de M. Camille Bainville […] Il était l’oncle de M. Paul Bainville, capitaine d’artillerie, et de notre distingué confrère M. Jacques Bainville. », p. 2.
  4. Voir sa notice du Dictionnaire biographique et géographique de l'affaire Dreyfus {https://dicoaffairedreyfus.com/index.php/2020/05/18/jacques-bainville/}.
  5. Agnès Callu et Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras : amitiés politiques, lettres autographes : 1898-1952, Presses universitaires Septentrion, , 256 p., p. 29.
  6. « L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet », il s’agit de la une du premier numéro (le mouvement est présenté dans les deux premières colonnes de gauche de cette une), sur Gallica.Bnf.fr, (consulté le ) : « Le nationalisme intégral
    […] voilà bien des années que l’Action française travaille : elle n’a jamais cessé de redire qu’elle s’adresse au Peuple français tout entier.
    Elle l’a dit dans sa “Revue”. Elle l’a enseigné dans son Institut. […] En tête du journal destiné à propager quotidiennement sa pensée, l’Action française a le devoir de répéter qu’elle n’a jamais fait appel à un parti
    […] À bas la République ! et, pour que vive la France, vive le Roi !
    [signé] Henri Vaugeois, Léon Daudet, Charles Maurras, Léon de Montesquiou, Lucien Moreau, Jacques Bainville, Louis Dimier, Bernard de Vesins, Robert de Boisfleury, Paul Robain, Frédéric Delebecque, Maurice Pujo »
    .
  7. Laurent Joly, « L'Action française bimensuelle et quotidienne : stratégies politiques et intellectuelles (1899-1914) », dans Michel Leymarie et Jacques Prévotat (dir.), L'Action française : culture, société, politique, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 434 p. (ISBN 978-2-7574-0043-2), p. 336.
  8. Michel Winock, « Introduction », dans Michel Winock (dir.), Histoire de l'extrême droite en France, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points. Histoire » (no 186), (1re éd. 1993), 324 p. (ISBN 2-02-023200-6), p. 8-9.
  9. Michel Leymarie, « Introduction », dans Michel Leymarie et Jacques Prévotat (dir.), L'Action française : culture, société, politique, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 434 p. (ISBN 978-2-7574-0043-2), p. 17-18.
  10. « Jacques Bainville Historien et prophète », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  11. Les Conséquences politiques de la paix, ouvrage de Jacques Bainville.
  12. Edouard Husson, « J. Bainville et J.M. Keynes : deux analyses du traité de Versailles. », sur diploweb.com, (consulté le ).
  13. Jean-Michel Guieu, Histoire de la France contemporaine, t. 5 : Gagner la paix, 1914-1929, Paris, éditions du Seuil, coll. « L'univers historique », , 535 p. (ISBN 978-2-02-100145-7).
  14. William Blanc, Aurore Chéry et Christophe Naudin, Les Historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national, Montreuil, Libertalia, (1re éd. 2013), 205 p. (ISBN 9782918059912), p. 129-130
  15. Jacques Bainville, Les Dictateurs, Paris, Denoël et Steele, , p. 270
  16. Jacques Bainville, La Guerre démocratique : journal 1914-1915, Bartillat, , 396 p. (ISBN 978-2-84100-240-5, lire en ligne), p. 66.
  17. « Carnet du jour », sur LeFigaro.fr, (consulté le ), p. 11.
  18. a b c d et e « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Jacques Pierre Bainville », base Léonore, ministère français de la Culture.
  19. Jean-Charles Gérard, « Jacques Bainville », Le Monde illustré,‎ , p. 145 (lire en ligne)
  20. Eugen Weber, op. cit., p. 402.
  21. Cédric Gruat, « 1936 : l’agression filmée de Léon Blum ».
  22. Eugen Weber, L'Action française, Fayard, coll. « Grandes études historiques », 1985, p. 401. Voir les références dans l'article Action française.
  23. Frédéric Monier, Léon Blum : la morale et le pouvoir, Paris, Armand Colin, coll. « Nouvelles biographies historiques », , 285 p. (ISBN 978-2-200-35589-0, présentation en ligne), p. 118-121.
  24. Dominique Borne & Henri Dubief, La Crise des années 30 (1929-1938), éditions du Seuil, collection « Points histoire », 1989, p. 138.
  25. Marc Bloch, Apologie pour l'histoire ou métier d'historien, Armand Colin, 1949, chapitre III, partie 1 : Esquisse d’une histoire de la méthode critique.
  26. La Revue des Deux Mondes, janvier-, p. 497.
  27. Qui est Pierre Hillard, l’auteur compulsif de propos antisémites qui a provoqué la dissolution de Civitas ?, Libération, 8 août 2023.
  28. L'Atelier, Bulletin de l'association Le temps d'Albert Besnard, no 4 - 2008, (ISSN 1956-2462).
  29. Frédéric Potier et Louis Garrande, « Éric Zemmour dans les pas de Jacques Bainville ? », sur jean-jaures.org, Fondation Jean-Jaurès, (consulté le )
  30. « Le gouvernement défend sa loi immigration, les oppositions la critiquent », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  31. AFP, « Immigration: le gouvernement défend un projet "équilibré", les oppositions critiquent », sur La Nouvelle République, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Reboul, M. Bainville contre l'histoire de France, Éditions du siècle,
  • Ernest Roussel, Les Nuées maurrassiennes, étude critique des "croyances" historiques de l'Action française, J. Flory,
  • André Rousseaux, Littérature du XXe siècle, t. 1 : 16e mille, (lire en ligne), « Trois inscriptions pour une stèle à Jacques Bainville », p. 122-140
  • Lazare de Gérin-Ricard, L'Histoire de France de Jacques Bainville, Malfère,
  • (de) Joachim Wieder, Jacques Bainville. Nationalismus und Klassisismus in Frankreich, Wrocław, Priebatschs,
  • Charles Maurras, Poésie et Vérité, Wrocław, Lardanchet, (lire en ligne), « Entre Bainville et Baudelaire », p. 136-152
  • (en) Edward R. Tannenbaum, « Jacques Bainville », The Journal of Modern History, vol. 22, no 4,‎ , p. 340-345
  • (en) Hilah F. Thomas, The Thought of Jacques Bainville on Germany : A Study in the Loyalties of Integral Nationalism, Smith College, Northampton, Mass.,
  • (en) Lyle E. Linville, Jacques Bainville : His political life and thought in the era of the great war, Kent State University, , 410 p.
  • (en) Naomi R. Schwiesow, France in Europe : the political writings of Jacques Bainville, Johns Hopkins University, , 394 p.
  • William R. Keylor, « Clio et le Roi : Jacques Bainville et la doctrine historique de l'Action Française », Études maurrassiennes, vol. 3,‎ , p. 97-106
  • (en) William R. Keylor, Jacques Bainville and the Renaissance of Royalist History in Twentieth-Century France, Baton Rouge/London, Louisiana State University Press, , 349 p. (ISBN 0-8071-0465-5)
  • Jean Montador, Jacques Bainville, historien de l'avenir, éditions France-Empire,
  • Igor Mitrofanoff, Pour connaître Jacques Bainville, Édition royaliste, — (Mémoire de maîtrise)
  • Bernard Cazes, « Jacques Bainville. Les conséquences politiques de la paix », Politique étrangère, vol. 60, no 3,‎ , p. 805-806 (lire en ligne)
  • Christophe Dickès, Jacques Bainville, l'Europe d'entre-deux-guerres, 1919-1936, Paris, Godefroy de Bouillon, , 214 p. (ISBN 2-84191-014-8)
  • Eric Morain, La Tradition chez Jacques Bainville, université Panthéon-Assas, — (Mémoire de DEA)
  • Charles Saint-Prot, « Jacques Bainville, l'intelligence de l'histoire », Une certaine idée, vol. 60, no 9 « Particulier, particularismes »,‎
  • Dominique Decherf, Bainville, l'intelligence de l'histoire, Paris, Bartillat, , 429 p. (ISBN 2-84100-239-X)
  • Guillaume Bourgeade, « Jacques Bainville ou l'Intelligence des causes secondes », Revue des deux Mondes,‎
  • Patrice Gueniffey, « Jacques Bainville historien », dans Jacques Bainville, Napoléon, Gallimard, coll. « Tel », , p. I-LXIX — (Préface)
  • Christophe Dickès, Jacques Bainville, Les lois de la politique étrangère, Bernard Giovanangeli, 2008, rééd. 2021
    Thèse de doctorat soutenue à l'université Paris IV-Sorbonne en janvier 2004 sous le titre Jacques Bainville et les relations internationales 1908-1936.
  • Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Jacques Bainville. Profils et réceptions, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 57), (présentation en ligne, lire en ligne)
    Actes du colloque organisé les 13 et 14 mai 2009 à l'Université Paul Verlaine de Metz.
  • Guillaume Bourgeade, « Les idées historiques de M. Jacques Bainville », Études sur les doctrines de l'Action française, Paris, no 3,‎
  • Aristide Leucate, « Les conséquences politiques de la paix », dans Pierre Pujo (dir.), Le Trésor de l'Action française, Paris-Lausanne, éditions L'Âge d'homme, (ISBN 2-8251-3712-X)
  • Matthieu Boisdron, « Jacques Bainville et la Roumanie d’entre-deux-guerres : regards croisés », dans Olivier Dard (dir.) et Michel Grunewald (dir.), Jacques Bainville. Profils et réceptions, Peter Lang, coll. « Convergences » (no 57), (lire en ligne)
  • Christophe Dickès, Bainville, la monarchie des Lettres, Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
Anthologie des grands textes de Bainville : Histoire de Trois générations, Histoire de deux peuples, Les conséquences politiques de la paix. Des récits de voyages, un choix de correspondances mais aussi une centaine d'article de presse tirés de La Revue universelle, La Liberté, L'Action française, Candide, Le Capital. Introductions et notes de C. Dickès.
  • Jean de Ribes, « Napoléon et Bainville : Entre admiration personnelle et réprobation géopolitique », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 83–100 (ISSN 0750-9278, lire en ligne, consulté le )
  • Jean Georgelin, « Jacques Bainville, « La Guerre et l'Italie » (1915) » », Études maurrassiennes, Aix-en-Provence, vol. 4,‎ , p. 61-66
  • William Keylor, « Clio et le Roi : Jacques Bainville et la doctrine historique de l'Action française », Études maurrassiennes, Aix-en-Provence, vol. 3,‎ , p. 97-106

Liens externes[modifier | modifier le code]