Pléchâtel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pléchâtel
Pléchâtel
L'église Saint-Pierre de Pléchâtel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Bretagne Porte de Loire Communauté
Maire
Mandat
Éric Bourasseau
2020-2026
Code postal 35470
Code commune 35221
Démographie
Gentilé Pléchâtellois
Population
municipale
2 763 hab. (2021 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 43″ nord, 1° 44′ 50″ ouest
Altitude 85 m
Min. 7 m
Max. 116 m
Superficie 36,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bain-de-Bretagne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pléchâtel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pléchâtel
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Pléchâtel
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Pléchâtel
Liens
Site web www.plechatel.fr

Pléchâtel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle appartient au canton de Bain-de-Bretagne et est rattachée à l'arrondissement de Redon.

Géographie[modifier | modifier le code]

Pléchâtel est située à la confluence de la Vilaine et du Semnon.

Du point de vue de la richesse de la flore, Pléchatel se situe à la quatrième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 637 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 63 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 31 taxons protégés et 34 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Un point de suivi de la qualité des eaux du Semnon est présent sur la commune[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pléchâtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,6 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (12,3 %), forêts (10 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transports[modifier | modifier le code]

Mairie - Poste Pléchâtel

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Castel en 875[16], Ploucastellum en 1050, Ploicastel en 1086.

Il s'agit d'une formation toponymique bretonne en Plou-[17], qui représente le vieux breton ploe « paroisse ». Ce mot est issu du latin plebs et avait en breton le sens précis de « paroisse pouvant baptiser », puis « paroisse »[17]. Il est suivi du vieux breton castel (> breton kastell) « fortification, château », francisé en châtel par la suite. D'où le sens général de « paroisse du château »[16].

Le nom de la localité en gallo est Pyeuchâtè[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les traces de 4 maisons longues, dont trois entourées de palissades, datant du néolithique final, ont été découvertes sur le site de la Hersonnais en Pléchâtel[19].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Pléchâtel, dont l'appellatif initial pré-indique une origine bretonne, tire son nom d'un château qui se trouvait vraisemblablement au village actuel du Châtellier, situé sur les hauteurs dominant le cours du Semnon, ancienne frontière des Redons (pays de Rennes) et des Nannètes (pays de Nantes).

Après l'assassinat du roi Erispoë en novembre 857 par Salomon son cousin, ce dernier donne aux moines de l'abbaye Saint-Melaine de Redon près de la moitié du territoire de Pléchâtel. Le , Salomon est à son tour assassiné par Pascweten (son gendre), Guignon (son neveu) et Gurwant. Gurwant, qui va lui succéder, donne alors le reste de la paroisse à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon qui fonde au XIe siècle un prieuré. Avant de dépendre de l'évêché de Rennes, la paroisse de Pléchâtel dépendait originairement de l'évêché de Nantes[réf. souhaitée].

À partir de 1086, des religieux officient dans la chapelle prieurale dédiée à saint Martin : les moines occupent le prieuré jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les seigneurs et maisons nobles qui se partagent le territoire sont : Mainténiac, Le Plessis-Bardoult, La Touche, la Pungerais et Trélan. On cultivait la vigne à Pléchâtel dès le XIe siècle.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Jean Hue, Auguste et Albert Migaud (un père et son fils), de Pléchâtel, Bernard Lignel (de Louvigné-du-Désert) et Désiré Thierry (de Saint-Malo-de-Phily) furent exécutés à Suresnes le pour « trafic d'armes »[20].

Joseph Marchand est chef de gare à Pléchâtel depuis , lorsqu'il est arrêté le , son réseau ayant été démantelé (branche du réseau Overcloud). Après avoir été interrogé à Rennes, il est incarcéré à la prison d'Angers puis transféré à Fresnes le . Le , il comparaît avec 14 membres du groupe devant le tribunal militaire du Gross Paris (à l'hôtel Continental). Condamné à mort, il ne sera pas fusillé avec ses camarades au Mont Valérien. Bénéficiant d'un sursis d'exécution (il avait sauvé des enfants de la mort certaine dans une ferme pendant sa captivité en 1917), il poursuit sa détention à Fresnes jusqu'au . Classé NN, il est alors déporté en Allemagne. On a pu retracer son trajet depuis ce -approximativement- à partir d'archives et du code qui lui a été attribué : Convoi n°I 65 (KAE-prison de Karlsruhe, SO-prison de Sonnenburg). Il a dû arriver le à la prison de Plötzentsee quartier de Charlotennburg (Berlin) où il a été guillotiné le (décès n°1695/42 - matricule 2479/42). On peut voir une stèle posée par la SNCF en sa mémoire près de la gare.. A titre posthume il est fait (JO 19 sept. 1954) Chevalier de la légion d'honneur et reçoit la croix de guerre avec palme et la médaille de la résistance (cf. divers archives dont le livre sorti en 2017 sous la direction de Thomas Fontaine Cheminots victimes de la répression 1940-1945 aux éditions Perrin/SNCF)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1804 1804 René Regnault    
mai 1844 mai 1893 Romain Jousset   Doyen des maires d'Ille-et-Vilaine. Propriétaire du château de Trélan. Ami de l'écrivain français Charles Nodier
mai 1893 décembre 1911 Pierre Jolivet    
décembre 1911 décembre 1919 Jean Morzel   Commerçant dans le Bourg
décembre 1919 décembre 1928 Henri Duclos   ancien notaire de Rennes. Propriétaire du château de Trélan
décembre 1928 mai 1929 Auguste Dehoux   Entrepreneur de couverture
mai 1929 avril 1943 Henri Duclos    
avril 1943 août 1944 Ange Pilard   Président de l'UNC
août 1944 mars 1945 Henri Duclos    
mars 1945 octobre 1946 Louis Migaud    
octobre 1946 mars 1965 Robert Very   Mécanicien Cycles
mars 1965 mars 1989 Jean Legaud DVD Agriculteur
mars 1989 juin 1995 Jean Paitel   Ouvrier du bâtiment
juin 1995 mars 2008 Joseph Jouaux DVD Entrepreneur en maçonnerie
mars 2008 En cours Éric Bourasseau DVD Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 2 763 habitants[Note 3], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9732 4052 0402 1902 2612 3242 3312 4302 497
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4942 5882 6532 6582 7572 3042 3922 4022 277
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1202 0191 9461 7821 7491 7091 6191 5171 478
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 5031 5121 5591 7801 8341 9462 4952 6542 692
2018 2021 - - - - - - -
2 8282 763-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Le parc éolien de La belle Epine, d'une puissance nominale de 4 MW, est exploité depuis 2008 sur le territoire de la commune par l'entreprise InnoVent[25].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vestiges préhistoriques et antiques[modifier | modifier le code]

  • Le menhir de Pierre Longue ou de Perrain ou de Perrin : situé au sud du Moulin de Quénouard.
  • Le dolmen ruiné de Pierre-Blanche, situé entre le village du Châtellier et celui de la Guinois, inscrit en 1980 au titre des Monuments historiques[26].
  • Le menhir de la Hammonais déplacé près de la grotte de Pontmain.
  • Alignement détruit appelés les Pierres-Blanches : cinq pierres de quartz blanc alignées au coin d'un champ (le Champ des Meules) recouvraient un trésor gardé par la Levrette blanche. "La payenne", animal fantastique, prenait plaisir dans ses folles équipées, à culbuter les passants.
    Une autre légende raconte que Notre Dame filait un jour en portant la pierre longue sur la tête et les pierres blanches dans son tablier. Lorsqu'elle se baissa pour relever son fuseau tombé à terre, la première de ces pierres s'enfonça dans le sol et les autres s'envolèrent dans le Champ des Meules.
  • Des traces de fortification au Châtellier, à Rochefort, à Riadun et à la Motte-Marlin.
  • La voie romaine de Nantes à Rennes et celle d'Angers à Carhaix.
  • Des vestiges de villas et thermes gallo-romains.

Architecture civile[modifier | modifier le code]

  • Le château de Mainténiac (XVIIe-XIXe siècle). Ce château est mentionné dès 1086 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon. Propriété successive de Guillaume Guillou (en 1427), puis des familles Challot (en 1544, en 1556), Chéreil (en 1668), Robinault (en 1728), Desclos seigneurs de La Molière (en 1754) et au XIXe siècle, des familles Leveil, Dréo, Simon, Pierre Delaitre, Delahaye et Fabre (en 1975). La chapelle privative est édifiée par François Chéreil en 1671. La construction actuelle remonte au XVIIe siècle. Le château est remanié au XIXe siècle.
  • Le château du Plessis-Bardoult, récemment restauré. Plessis-Bardoul possédait jadis un droit de haute justice. C'est là, semble-t-il, que naquit Jacques Bardoul, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et défenseur de Rhodes[27] contre Mehmed II en 1480. En 1340, le domaine du Plessis-Bardoult appartient à Pierre de Neufville. Du XIVe au XIXe siècle, le domaine est la propriété successive des familles Bardoult, Neufville (en 1427 et en 1562), Le Mesnager (en 1570), Tanoüarn (vers 1641), Simon et d'Andigné (au milieu du XVIIIe siècle). Entre 1562 et 1598, Le Plessis-Bardoult est le siège de cérémonies protestantes et d'actions anti-catholiques. La chapelle actuelle remplace l'édifice primitif construit en 1600.
  • Le manoir du Pont-Neuf (XVIIe-XVIIIe siècle). On y signale une chapelle datée de 1709 et détruite au XIXe siècle. Le Pont-Neuf semble avoir été le théâtre de deux batailles, l'une en 578 (dans laquelle Guéroch, comte de Vannes, battit les Francs du roi Chilpéric Ier), l'autre en 843, où Erispoë et le comte Lambert furent battus par les Francs de Rainald, comte de Nantes.
  • Le manoir de La Touche (XVIe siècle). Il possède une chapelle privée. Propriété successive des familles Georges Godet seigneur de la Ville-Harel (en 1589), Chereil, sieurs de Minténiac, Chérel (en 1659) et du marquis de Marboeuf ;
  • Le manoir de la Pungerais (XVIe-XVIIe siècle). Propriété de la famille Guillemot puis de la famille Chérel en 1679.
  • Le manoir de Riadan ou Riadun. Maison de maître des ardoisières de Riadun, propriété successive des demoiselles de Branbuan (début XXe), de la famille Berhaud (1939) conservateur du musée de Rennes, de la famille Beunet (1969), et de la famille Bertaux (depuis 2011).
  • Le manoir de Trélan. Propriété des seigneurs de Trélan en 1375.
  • L'ancien manoir du Perrain ou Perrin (XVIe siècle), situé près du menhir de Pierre-Longue. Propriété de la famille Guillemot.
  • L'ancien manoir de la Motte. Propriété de la famille Trélan en 1660.
  • L'ancien manoir du Perray. Propriété de la famille Chérel en 1689.
  • L'ancien manoir du Bois-Tenet.
  • Le puits du manoir de La Touche (XVIe siècle).
  • La maison avec des portes morlaises (1607).
  • De nombreuses forges existaient autrefois sur la lande de Bagaron (XIIe siècle).
  • Le haut-fourneau ou forges du Plessis-Bardoult (XVIIIe-XIXe siècle), situé au lieu-dit les Forges. Construit en schiste rouge, il fut édifié en 1828 par Anne-Marthe Roland, comte Onffroy. Durant tout le XIXe siècle, le haut fourneau est alimenté en minerai de fer provenant de la lande de Bagaron[28].
  • 6 moulins dont les moulins à eau de Macaire (Moulin de Macaire), de l'Ardouais (1740), de Quénouard, de la Huais, de Rolland.
  • Les ardoisières de Riadun (XVIIIe-XIXe siècle).
  • Les ardoisières de La Borde (XIVe-XVIIe siècle). Elles sont situées sur la Butte de Huneau surplombant la Vilaine. Ce sont des anciennes carrières de schistes ardoisiens briovériens, subverticaux ; sur le front de taille nord, admirable chapelet lenticulaire de wackes quartzeuses à faciès « grès-quartzite », Durant la Seconde Guerre mondiale, un homme y venait creuser chaque jour, à la recherche d'un légendaire trésor.
  • L'école libre de garçons, près de l'église, remplace l'ancien hôtel de la Tonneraye qui appartenait en 1560 à la famille Chérel.
  • La maison de la Houitière, appelée encore la Ville Rouge et située au village du Châtellier.
  • Les fermes du château du Plessis-Bardoult, (La Minaurais, La Métairie d’Ahaut, La Borde, La Préchetais, La Porte, La Corvaiserie) possèdent des maisons d’habitation à l’architecture identique (début XXe). Les fenêtres à l’entourage en brique offrent les proportions du nombre d'or esthétiquement parfaites.
  • La gare de Pléchâtel mise en service en [29], par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, soit deux ans après l'inauguration de la ligne. On y découvre deux anciennes maisons bourgeoises avec vieux palmiers et l'ancienne poste de Pléchâtel.
  • L'ancienne carrière de « schistes pourprés » du faciès « Le Boël », entre la ferme de la Minaurais et celle de la Jeussais.

Architecture religieuse[modifier | modifier le code]

  • Le calvaire du XVe siècle, situé place de la mairie : croix monolithique d'une grande beauté. Elle est couverte d'un toit à quatre faces surmonté d'un petit clocheton carré figurant sur ses faces une sainte Trinité, une Vierge et deux anges. Le fût présente en bas relief sur chaque face trois apôtres superposés abrités dans des niches en arc brisé et accompagnés d'inscriptions gothiques. La croix est classée en 1908 au titre des monuments historiques[30].
  • L'église Saint-Pierre (1884 - 1891), œuvre de l'architecte Henri Mellet. L'église primitive romane est démolie en 1892. L'ancienne église se composait d'une nef romane (un arc triomphal, accosté de deux autels, la séparait du chœur), de deux collatéraux, d'un chœur à chevet droit et de deux chapelles. Le chœur, les collatéraux et les chapelles dataient du XVIe et du XVIIe siècle. Le chœur, qui avait été refait en 1789, renfermait jadis les armes et l'enfeu des prieurs de Pléchâtel.
  • L'ancien prieuré (XVIIe siècle). Les moines occupaient le prieuré jusqu'à la fin du XVIIe siècle. L'édifice devient ensuite la propriété de la seigneurie du Plessis-Bardoult. Acheté par Mlle Giffart, il devient la propriété de M. Lohier de La Motte, curé de Pléchâtel, qui le remet aux sœurs de la Charité de Saint-Louis. L'édifice devient en 1949 une maison de repos et de convalescence. On prétend que sa chapelle privée se trouvait dans un champ voisin appelé la Vigne. Le prieuré possédait jadis un droit de haute justice.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette (1812-1889).
  • La chapelle Saint-Saturnin ou Saint-Saulny (1709-1715). Jadis frairienne, on voit près d'elle une fontaine. Vers le XVIIIe siècle, un prieuré se situait près de la chapelle.
  • La chapelle du Châtellier construite de 1880 à 1885 par l'architecte Arthur Regnault
  • La chapelle du Plessis-Bardoult, édifiée en 1600 et reconstruite vers 1850.
  • L'ancienne chapelle Saint-Éloi (XIe-XIIe siècle).
  • L'ancienne chapelle de Bagaron[31], romane[32]. Jadis frairienne, on voit encore l'enclos de son cimetière.
  • L'ancienne chapelle de La Touche (XVIIIe siècle), disparue dès la fin du XIXe siècle.
  • L'ancienne chapelle Saint-Martin, située dans le cimetière et démolie en 1845. Il s'agit d'une ancienne dépendance du prieuré.
  • L'ancienne chapelle du Marin, située au bourg de Pléchâtel, sur la route de Bain-de-Bretagne. Elle aurait été édifiée par un marin en exécution d'un vœu.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le Chêne de Breslon, chêne pédonculé au tronc de six mètres de circonférence. Ce chêne rouvre de 27 mètres de hauteur, aurait été planté en 1598 par le roi de France Henri IV durant son passage à Bain-de-Bretagne revenant de la signature de l’Édit de Nantes.
  • L’if (conifère) séculaire du lieu-dit le Châtaignier situé entre La Borde et la Jeussais. Cet If (Taxus) est au moins tri-centenaire.
  • Les étangs et le bois du Plessis-Bardoult.
  • Les Landes de Bagaron : cette lande s'étend jusqu'au Port-Neuf.

Panoramas sur la vallée de la Vilaine[modifier | modifier le code]

  • La Levée : falaise de schiste dans laquelle ont été creusés des grottes et escaliers. Le site fut aménagé durant l'hiver 1812 par le curé de la paroisse pour donner du travail à la population.
  • Le rocher d’Uzel
  • Le pont ferroviaire de Cambrée
  • Le pont de la Charrière d'où l'on peut voir la confluence entre la Vilaine et le Semnon.
  • La butte de Huneau d'où l'on peut voir l'écluse et le moulin de Macaire.

Figures locales[modifier | modifier le code]

  • Amand Franco, mouleur aux Forges du Plessis-Bardoult, fondateur de la Fonderie Franco de Châteaubriant[33] ,[34].
  • Joseph Marchand, Chef de gare à Pléchatel et grand résistant (branche du réseau Overcloud), guillotiné à la prison de Charlotennburg (Berlin). Chevalier de la légion d'honneur.
  • Maurice Gautier, archéologue aérien, né à Pléchâtel, découvreur de 3500 sites archéologiques [35] Archéologie aérienne .
  • Fred Brûlé natif du Châtellier, écrivain, historien et humaniste[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Oratoire du Sacré-Cœur[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

Croix du Calvaire[modifier | modifier le code]

Chapelle du Châtelier[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • BRIARD, Jacques—LECERF, Y., Parures de l'âge du Bronze : les bracelets décorés d'Acigné et Pléchâtel, Annales de Bretagne, n° 82, 2, 1975, pp 107–114.
  • DOTTIN (G.) et J. LANGOUET. Glossaire du parler de Pléchâtel (canton de Bain, Ille-et-Vilaine). Rennes et Paris, Plihon Hommay et Welter, 1901. In-8, bradel cartonnage bleu, dos orné, couverture parcheminée (Reliure moderne). Consultable sur la bibliothèque numérique de Rennes 2
  • J.-Y. Tinévez, Le site de La Hersonnais à Pléchâtel (Ille-et-Vilaine) : un ensemble de bâtiments collectifs du Néolithique final, 2004, (ISBN 2-913745-20-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  2. « Qualit'eau 35 n°30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Pléchâtel et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 59, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
  17. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 535b - 4.
  18. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 136
  19. Yves Ménez et Stéphane Hinguant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, 2010, (ISBN 978-2-7373-5074-0).
  20. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « La Belle Epine (France) », sur thewindpower.net, (consulté le ).
  26. Notice no PA00090654, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « BNF - Gallica - Revue de l'Orient - Page 70 - Jacques Bardoul défend Rhodes auprès d'Aubusson »
  28. Patrimoine industriel de Bretagne (Conseil Régional de Bretagne) :Fiche du haut-fourneau du Plessis-Bardoult
  29. Jean-Pierre Nennig, « 403+143 - Gare de Pléchâtel », dans Le chemin de fer de Bretagne Sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), p. 64
  30. Notice no PA00090653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « InfoBretagne ».
  32. Marc Déceneux, La Bretagne romane, Editions Ouest-France, p 50.
  33. « Inventaire Patrimoine Région Bretagne : moulin-a-ble-le-moulinet-puis-usine-metallurgique-dite-forges-du-plessis-bardoult-les-forges-plechatel »
  34. Histoire de Châteaubriant [1]
  35. Maurice Gautier, L'Ouest de la France vu de très haut, Archéologia n° 592, novembre 2020, p. 62-69
  36. « Ouest du 17 mars 2022 - Fred Brûlé narre sa vision du monde »
  37. Arthur de La Borderie Histoire de la Bretagne, Joseph Floch, Mayenne 1975, tome 1 p. 445
  38. Ferdinand Lot, Naissance de la France, Librairie Arthème Fayard, , 864 p. (lire en ligne)
  39. Mystères du grand monde, histoire des palais, résidences royales, prisons d'État, abbayes, boudoirs et salons, par Fulgence Girard (1807-1873) Texte en ligne 1
  40. « De la situation présente de l'ordre de Malte : Du caractère de sa réforme, de son ancien état en Poitou », Revue de l'Orient,‎ , p. 70 (lire en ligne)
  41. René Aubert, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, vol. 7, p. 436
  42. « Bulletin de la Diana (Loire) - Pages 216 à 227 »
  43. La voix du combattant(Paris), du 12 décembre 1936 Texte en ligne 1 Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35522
  44. La voix du combattant(Paris), du 10 juillet 1937 Texte en ligne 1 Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35522
  45. Bulletin de l'Association pomologique de l'Ouest, Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-10540 Texte en ligne 1
  46. [Fonds Général René Chesnais, I&V - fonds 171 J, (0,20 ml)]