Henri Fleisch

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Henri Fleisch, né le à Jonvelle (Haute-Saône) et mort le à Beyrouth[1] au Liban où il est inhumé, est un missionnaire, érudit des langues du Moyen-Orient et de la préhistoire, enseignant au Liban.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre à la Compagnie de Jésus de Lyon Fourvière en . Ordonné prêtre catholique le , il célèbre sa première messe à Jonvelle le .

Autodidacte, c’est un spécialiste des langues orientales, études pour lesquelles il obtient un doctorat à la Sorbonne en , avec une thèse publiée dans « Travaux et mémoires de l’Institut d’ethnologie de Paris »

Il effectue de nombreux séjours à l’étranger, et s’installe au Liban, qu’il a découvert à Bikfaya en 1923-1926. Il fait son service militaire en Syrie et y est blessé au cours d’un affrontement.

Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier le et détenu au Stalag XII ; il est de retour en . À partir d’ il enseigne à l’Institut des lettres orientales de l’université Saint-Joseph de Beyrouth.

Il est l’auteur de deux cent quarante publications, notamment sur les parlers orientaux ; c’est un spécialiste de l’arabe, du grec, du latin, du syriaque, de l’hébreu

Il a notamment écrit un petit opuscule Vocabulaire de français régional sur le patois de Jonvelle, en 1951. Il est l’auteur du Traité de philologie arabe en 1961 et 1977, de Mon rucher en 1945.

Références[modifier | modifier le code]

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