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Datei:IL FAUT CRÉER UNE ÉCOLE DU PIN par M. Simon DUMARTIN.jpg

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Français : IL FAUT CRÉER UNE ÉCOLE DU PIN par M. Simon DUMARTIN *, Conseiller du Commerce Extérieur, Maire d'Ychoux, Membre de la Chambre de Commerce des Landes, Administrateur du; Port autonome de Bordeaux

A sa prochaine session, le Conseil général des Landes sera vraisemblablement appelé à statuer sur une question de la plus haute importance pour le département : la création, avec la participation de l'Etat dans les frais d'établissement et de fonctionnement, d'une Ecole du Pin ou plutôt d'une usine-école où un enseignement à la fois technique et pratique de cette industrie, qui a fait la richesse de notre région, devra être réalisé. Comme je le faisais remarquer dans un avant-projet de cette usine-école, que je présentais en 1923 devant la Chambre de commerce des Landes, l'heure où nous pou-vions nous contenter de la routine est passée. Outre-Rhin, les Allemands nous ont montré, à notre détriment, hélas les résultats obtenus par un peuple armé d'un outillage colossal au service duquel est mis un personnel spécialisé, sorti des écoles techniques C'est de ['usine-école que sont venus les artisans de l'expansion germanique et c'est la raison pour laquelle il faut absolument créer en France des usines-écoles. Au point de vue commercial:la région landaise n'échappe pas aux lois de l'éco-nomie politique. Tout au contraire, elle les subit d'une façon très intense parce que ses produits résineux, ses poteaux, ses bois sciés sont des produits à grande fluctuation et sur lesquels l'influence des devises étrangères, et partant des évé-nements extérieurs, joue le grand rôle. Chez nous, peut-être plus qu'ailleurs, l'instruction commerciale est nécessaire. Au point de vue industriel, notre région est à l'enfance de son histoire et il n'est pas nécessaire d'insister sur les progrès que nous avons à réaliser dans les industries existantes. Au point de vue sylvicole, des efforts disséminés ont été tentés dans la voie de la conservation forestière (débroussaillement, législation forestière). Là encore tout n'est pas parfait. Notre industrie est particu-lière, elle entraîne un outillage et un personnel spécial, elle nécessite une école d'éducation spécialisée. Non seulement notre industrie actuelle doit être amé-liorée, mais de nouvelles créations doivent surgir. L'Institut du Pin de Bordeaux a déjà, fait un grand pas dans les recherches de laboratoire. Ces recherches doivent être aidées et complétées par l'expérimentation que l'Ecole rendra possible dans ses appareils industriels. Elle les • fera 'asser du laboratoire à l'usine de résines et les étendra technique au ministère de l'Instruction publique, élabora de son côté un projet d'une usine-école. Si la Chambre de commerce des Landes et la huitième région économique de Bordeaux ont émis des vœux en faveur de la réalisation immédiate d'une telle institution, il faut cependant regretter que rien ne soit encore fait. Si une Commission inter-départementale fut instituée par un arrêté ministériel du 30 avril 1927, ce n'est que le 30 mai 1930 que M. René Dhommée, inspecteur général de l'Enseignement technique, a présenté un projet. Dans son remarquable rapport, M Dhommée conclut, en effet, à la nécessité d'une Ecole du Pin ; toutefois, au lieu de commencer par une grande usine, il lui semble préférable de construire tout d'abord une école modeste afin d'entrer dans la voie des réalisations. Comme M. Labbé et moi-même, M. Dhommée considère que l'Ecole du Pin doit être en même temps une usine où chaque leçon théo-rique trouvera son application pratique. Elle intéressera la forêt, l'usine à bois, L'usine de distillation, le laboratoire in-dustriel. Pour chaque catégorie un projet de programme a été élaboré, divisé en plusieurs cycles intéressant la sylvicul-ture, les usines de traitement des résines, les usines à bois, la fabrication des papiers, chaque cycle comportant une instruction théorique générale et tech-nique et des exercices pratiques. Les matières traitées seront plus ou moins approfondies suivant l'orientation prise par l'élève et suivant que l'Ecole aura à éduquer un chef d'industrie, un contre-maître ou un artisan. L'enseignement normal comprendrait trois années d'études dont la sanction serait le diplôme de fin d'études et le certifies,. t d'aptitude professionnelle. Pour l'enseignement saisonnier, la sanction serait soit le certificat d'aptitude professionnelle, soit un certificat d'assiduité aux travaux publics et conférences. Nul doute que ce besoin se fasse rapidement sentir et c'est pourquoi il faut que, sans plus tarder, on ouvre une Ecole du Pin, que ce soit à Ychoux, en pleine Landes, comme le voudrait M. Dhommée, ou ailleurs, pourvu qu'elle soit créée au plus vite Mon plus cher désir est de voir se développer une région où j'ai vécu et travaillé. Son industrie, qui cherche encore sa voie, peut prendre un essor insoupçonné si chacun veut ■ «n'Ara"Y* __CIO • •

M. SIMON DUMARTIN
Datum etwa 1930
date QS:P,+1930-00-00T00:00:00Z/9,P1480,Q5727902
Quelle https://www.ebay.fr/itm/371355942899?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338722076&toolid=10001
Urheber M. Simon DUMARTIN, Conseiller du Commerce Extérieur, Maire d'Ychoux, Membre de la Chambre de Commerce des Landes, Administrateur du; Port autonome de Bordeaux
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