Benutzerin:Krokodilgemüse/Lucie Baud

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Lucie Baud(*23. Februar 1870 in Saint-Pierre-de-Mésage; 7. März 1913 in Tullins (Isère), war ouvrière tisseuse en soierie et syndicaliste, à Vizille près de Grenoble, puis à Voiron[1].

Lucie Baud, geborene Lucie Marie Martin, devient ouvrière tisseuse de soie à l'âge de Vorlage:Unité, dans une usine textile de Péage-de-Vizille, pas très loin de chez elle. Elle se marie à Vorlage:Unité, le Vorlage:Date-, avec Pierre Jean Baud, de vingt ans son aîné, garde-champêtre de Vizille. Trois enfants naissent : Alexandrine (1892-1959), Pierre Auguste (1897-1898) et Marguerite (1900-1922) ; Lucie Baud continue de travailler en usine.

Elle est veuve à Vorlage:Unité, avec deux enfants à charge, et doit quitter son logement de fonction. Quatre mois après le décès de son mari, elle fonde en 1902 le Syndicat des ouvriers et ouvrières en soierie du canton de Vizille, dont elle devient secrétaire[2]. Ce syndicat tenta de s'opposer à la diminution des salaires due à la mécanisation des techniques de tissage de la soie.

En août 1904 elle est la seule femme à participer en tant que déléguée syndicale au Vorlage:6e national de l'industrie textile à Reims[3]. Sa présence est saluée mais on ne lui donne pas la parole.

En 1905 elle déclenche la grève à l'usine Duplan de Vizille ; la grève s'étend à d'autres usines et dure Vorlage:Nombre. Les tisseuses de soie protestaient notamment contre des cadences de travail de douze heures par jour. Les apprenties étaient au travail dès l'âge de douze ans. Les commerçants, d'abord hostiles à ce mouvement, ont ensuite soutenu les quelque Vorlage:Nombre, notamment en les nourrissant.

Licenciée elle est contrainte à quitter la commune de Vizille, elle s'embauche à Voiron à Vorlage:Unité de là. Elle joue à nouveau un rôle de premier plan dans la grève de 1906[1], enrôlant les ouvrières italiennes. Mais la grève dite du Vorlage:1er est un semi-échec et elle est à nouveau renvoyée. Découragée, elle fait, en septembre 1906, une tentative de suicide qui la défigure[4].

Elle déménage à nouveau et s'installe à Tullins où elle meurt à l'âge de 43 ans, en 1913.

Son rôle syndical aurait été oublié sans son témoignage, Les tisseuses de soie dans la région de Vizille, publié en 1908 dans la revue Le Mouvement socialiste[5] d'Hubert Lagardelle, repris intégralement et présenté par Michelle Perrot dans Le Mouvement Social d'octobre-décembre 1978 (Vorlage:Numéro).

Einzelnachweise

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  1. a b Vorlage:Harvsp
  2. Notice biographique « Lucie Baud », dictionnaire Le Maitron, consulté en ligne le 23 février 2015
  3. Notice sur le site de France Inter, consulté en ligne le 23 février 2015.
  4. Cf. Michelle Perrot, Le témoignage de Lucie Baud, ouvrière en soie.
  5. Cf. Michelle Perrot, Mélancolie ouvrière.

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