Benutzer:Gisbert K/ Barocke Klarinette

aus Wikipedia, der freien Enzyklopädie
Zur Navigation springen Zur Suche springen

+++++++++++++++Vorlage:Homon A l'échelle de l'histoire de la musique, la clarinette est un instrument jeune inventé au début du {{s|XVIII}}. L'expression « clarinette ancienne » ou « clarinette baroque » regroupe à la fois l'ensemble des instruments créés sur la période débutant par l'invention de la clarinette à 2 clés et se terminant en 1839 par son aboutissement, la clarinette « moderne » à 17 clés et 6 anneaux (système Boehm), et également le mouvement d'interprétation historiquement informée de musique ancienne consistant à jouer des œuvres baroques ou classiques sur des instruments d'époque (ou des reproductions)[1].

Les nombreuses améliorations apportées à la clarinette ont consisté à gommer ces défauts et à rendre tempéré et chromatique un instrument tonal. Les principales évolutions sont l'association d'une anche battante ligaturée par une cordelette sur le dessus d'un bec en contact avec les lèvres au lieu d'une anche vibrant dans une boîte (capsule), la création et l'amélioration des registres, et l'introduction de nouvelles clefs.

De nombreux collectionneurs et historiens s'attachent à établir l'histoire de la famille des clarinettes historiques[2][3][4].

Les premières clarinettes sont fabriquées en buis ou en bois d'arbres fruitiers tendres. Leurs clefs sont en laiton.

Clarinette d'amour ancienne

Clarinette à deux clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

La clarinette consiste en une amélioration d'un instrument de musique à anche simple, le chalumeau, qui existe au moins depuis le Moyen Âge et qui est décrit par Marin Mersenne dans son traité Harmonie universelle, contenant la théorie, l'organologie et la pratique de la musique de son époque (Vorlage:Date). Le chalumeau définit les caractéristiques principales de la clarinette : un tuyau cylindrique en roseau ou en buis percé de trous d'harmonie et un excitateur à anche battante en roseau. Le chalumeau ne pouvait produire que les sons fondamentaux.

Clarinette en ut de Denner - Musée de Berlin, 2ème instrument à partir de la droite.
Clarinettes à deux clés en ut et en d'après Denner (répliques de Schwenk & Seggelke, la = 415 Hz)

Le mot « chalumeau » provient du latin classique calamus qui signifie roseau.

Au début du {{s|XVIII}}, le facteur Johann Christoph Denner, de la guilde nurembergeoise des Wildruf- & Horndreher (tourneurs d'appeaux et de cors), effectue dans son atelier de Nuremberg pendant une dizaine d'années des recherches pour améliorer le chalumeau:

  • il réduit le diamètre de la perce du tube pour atteindre des harmoniques élevées et il lui ajoute la clef de douzième (ou de quintoiement) qui étend le registre vers l'aigu, dénommé « clairon » en ouvrant un trou percé dans le corps et placé exactement au tiers supérieur du chalumeau. Ce principe permet de basculer de la note fondamentale à la troisième harmonique de cette note, soit une quinte au-dessus de son octave (soit une douzième) ;
  • il remplace la boîte qui renferme l'anche par un bec en contact direct des lèvres sur l'anche qui permet de produire des sons harmoniques. L'anche est en contact avec la lèvre supérieure et l'embouchure ressemble à celle des anches doubles: les dents ne sont pas en contact avec le bec ;
  • pour combler les trous de l'échelle sonore, il ajoute une deuxième clef à l'instrument pour produire le la médium ;
  • il évase l'extrémité de l'instrument.

Cet instrument dispose d'un ambitus de deux octaves et une quinte, avec des notes manquantes dans l'échelle. Certaines notes nécessitent des doigtés particuliers, dits aussi « fourchus », ou un jeu particulier sur l'embouchure au niveau du bec notamment pour produire le si bécarre dans le médium. Le registre grave garde le nom de « chalumeau ».

Il existe une controverse portant sur le fait qu'il n'existe aucune preuve contemporaine que Johann Christoph Denner est fabriqué une clarinette en 1690 mais plutôt une commande posthume attribuée à son fils Jacob Denner en Vorlage:Date[5].

A cette époque, la clé de douzième est placée sur le dessus de l'instrumentVorlage:Référence nécessaire et la clé de la en dessous. Les clefs étant positionnées au milieu de l’instrument, le clarinettiste pouvait jouer avec la main gauche en haut et la main droite en bas ou réciproquement. Pour le trou du fa grave utilisé par le petit doigt, le facteur pouvait soit faire un trou de trou de chaque côté, et le clarinettiste bouchait avec de la cire le trou inutile; soit le trou était sur le pavillon, et le clarinettiste le positionnait du côté de son choix.

En dépit de ces défauts (manque d'homogénéité des registres, discontinuité dans l'échelle sonore, certaines tonalités indisponibles... ), la clarinette à deux clefs se répand en Europe :

Pour jouer dans les différentes tonalités, le musicien doit disposer de plusieurs clarinettes de longueur différentes. Au début, les petits modèles de clarinette, notamment en [12], étaient usuellement construits par facilité de fabrication, puis les modèles dans les trois tonalités en la, Vorlage:Bémol et ut s'imposèrent; certains musiciens pouvaient utiliser jusqu'à sept modèles à l'orchestre.

Tablature pour clarinette contenue dans la méthode de Joseph Friedrich Bernhard Caspar Majer (1732)

La première méthode pour clarinette est écrite par Joseph Friedrich Bernhard Caspar Majer[13] en 1732 dans le traité « Museum Musicum »[14].

Clarinette à trois clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

En 1754[15], Johann David Denner (1691-1764), un des fils de Johann Christoph Denner, ajoute une troisième clef autorisant à jouer le mi grave et sa 12e, le si dans le bas du registre du clairon, ce qui lui a nécessité d'allonger également le corps de l'instrument; et il dote l'instrument d'un pavillon qui le fait ressembler à un clarino (petite trompette baroque) : le nom de clarinette, qui apparaît au {{s|XVIII}}, pourrait être lié à cette trompette baroque, extrêmement difficile à maîtriser, que la clarinette pouvait remplacer dans le registre du clairon.

Sur cette évolution, la clef de douzième se prenait avec le pouce de la main droite. A cette époque, la clarinette ne dispose pas de repose-pouce pour aider à porter la clarinette et dont l'usage se généralisera un siècle plus tard par Hyacinthe Klosé avec la clarinette moderne.

Vorlage:Citation[16]

À Paris et à Londres, dans les années 1750 et 1760, la clarinette est jouée dans les fanfares militaires ou en combinaison avec d'autres instruments à vent[17]. La sonorité percante du registre clairon lui permet de se faire entendre en plein air à la fois comme instrument champêtre et comme instrument militaire pour remplacer la petite trompette. Vorlage:Citation bloc

Clarinette à quatre clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Clarinette à quatre clefs (collection Bate d'instruments de musique).

Vers 1760-1765, il est ajouté une quatrième clef qui permet de jouer le Vorlage:Dièse grave et sa 12e, le Vorlage:Dièse, inventée probablement en Allemagne[18][19]. Cette innovation est généralement attribuée au facteur d'orgue de Brunswick, Barthold Fritze (1697-1766).

Le facteur allemand Johann Godfried Geist (naissance vers 1710/1720 — 1775) installé à Paris en 1750 est reconnu pour avoir fabriqué une clarinette « française » en à quatre clefs vers 1765 puis des clarinettes à 5 clés[18].

Cor de basset[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Cor de basset par Jakob Friedrich Grundmann (1787).

L'invention du cor de basset est attribuée à Anton et Johan Stadler vers 1770. Néanmoins les Mayrhofer de Passau, « inventeurs » autoproclamés, ont construit quatre instruments de type cors de basset courbes vers 1760 et n’étaient pas officiellement des facteurs d’instruments à vent (c'est-à-dire des tourneurs)[20].

Le cor de basset est la première clarinette « non droite » qui bénéficie du système de pavillon en métal (droit ou courbé). Les premiers modèles étaient de forme courbe et de tonalité mi, mi bémol ou ré. On retrouve ensuite des modèles en sol et en la. Sonnant une tierce en dessous de la clarinette en la, il est un instrument transpositeur en fa qui est la tonalité qui s'imposera au {{s|XIX}}. Vorlage:Article détaillé

Clarinette à cinq clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vers 1775, Johann Joseph Beer ajoute une cinquième clef[21]Vorlage:Sfn qui permet de jouer le Vorlage:Dièse et sa 12e, le Vorlage:Dièse.

Clarinette et corps de rechange démontés, en si bémol et la, August Grenser (Dresde, ca. 1790)

Toujours vers 1775, il est admis que le facteur parisien Michel Amlingue (1744-1816)[22] invente un système de corps de rechange avec des tenons, permettant au musicien d'orchestre de n’avoir plus besoin que de quatre tailles d’instruments (au lieu de sept) pour pouvoir jouer dans toutes les tonalités[23]. Par exemple, à partir d'une clarinette en Vorlage:Bémol, il est possible de «transformer» l'instrument en la en utilisant un corps de rechange s'adaptant au pavillon. On retrouve des systèmes analogues pour la famille des flûtes, et plus généralement la famille des bois.

Dans les années 1780, les concertos pour clarinette composés par Carl Stamitz et de Georg Friedrich Fuchs indiquent que cet instrument est devenu virtuose grâce aux améliorations apportées par les facteurs artisans (justesse, perce, trous d'harmonie, clétage...) et qu’il passe aisément du registre grave au registre aigu, sans pouvoir pour autant intégrer des passages chromatiques ou jouer dans toutes les tonalités.

Clarinette de basset, ca. 1800 (conservée au Musée des Arts et Métiers de Hambourg).

Le Concerto pour clarinette de Mozart, pièce référence pour la clarinette, est composé en Vorlage:Date pour un prototype à cinq clefs modifié descendant jusqu’au do grave et conçu par le clarinettiste et ami Anton Stadler de la même loge maçonnique. Vorlage:Article détaillé

Le déploiement des musiques militaires au temps de la Révolution française généralise l'emploi de l'expression « les Clarinettes » pour désigner les formations musicales militaires.


Clarinette à cinq clefs Grenser & Wiesner (Allemagne, ca.1820).

Les clarinettes à cinq clés ont continué à être fabriquées en France pour les armées et en Allemagne en raison de leur coût réduit et leur simplicité d'apprentissage au début de {{s|XIX}}.

Clarinette à six clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Jean-Xavier Lefèvre, premier professeur au Conservatoire de Paris, ajoute une sixième clefVorlage:Sfn permettant de jouer le Vorlage:Dièse et sa 12e, le Vorlage:Dièse en Vorlage:Date. Cette sixième clef permet d'obtenir une échelle sonore complète pour la clarinette.

Sa Méthode de clarinette, parue en Vorlage:Date, a beaucoup de succès et est traduite en allemand et en italien.

Clarinette basse[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Le premier instrument assimilable à la clarinette basse apparait vers la fin du Vorlage:XVIIIe siècle avec un instrument en forme de basson construit par Heinrich Grenser (1793)[24].

Vorlage:Article détaillé

Clarinette alto[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

L'invention de la clarinette alto (en fa) a été attribuée aux travaux communs d'Iwan Müller et d'Heinrich Grenser[25]. Müller jouait sur une clarinette alto en fa en 1809, avec seize clefs alors que les clarinettes soprano avaient moins de clefs à cette période.

Plus tard, avec la réforme des orchestres militaires entrepris par Adolphe Sax vers le milieu du {{s|XIX}}, la clarinette alto évoluera vers un instrument en mi bémol.

Vorlage:Article détaillé

Clarinette contrebasse[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

La famille des clarinettes continue à s'élargir : une clarinette contrebasse en si♭, appelée contrebasse guerrière, est inventée par l'orfèvre Dumas, de Sommières, au début du Vorlage:S-. Il est discuté en 1811 à l'Académie des Beaux-arts de son usage dans les orchestres militaires en France pour des raisons esthétiques en réaction à l'introduction de la contrebasse à cordes à l'Opéra en 1732 par Montéclair et du trombone en 1773 par François-Joseph Gossec [26].

Vorlage:Article détaillé

Clarinette à huit clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Pour augmenter la vélocité de l'instrument, le facteur lyonnais Jacques François Simiot[27][28] élabore une clarinette à huit clés et il lui ajoute un tuyau en métal dans le trou de la clé de douzième pour empêcher le bouchage et l’écoulement par le trou de la condensation de vapeur d’eauVorlage:Sfn; En 1803, il invente une clarinette révolutionnaire à 12 clés; en 1808, il publie le «Tableau explicatif des innovations et changements faits à la clarinette».

Vorlage:Citation bloc

Iwan Müller et la clarinette à treize clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Clarinette à treize clefs de Müller.

Le clarinettiste estonien Iwan Müller invente à Vienne en 1809 une clarinette à treize clefs offrant une meilleure justesse et permettant d'accéder plus facilement au registre suraigu et de passer avec moins de difficultés d'un registre à l'autre. Müller qualifie la clarinette à treize clés d' « omnitonique », en proposant de ne garder que le modèle en Vorlage:Bémol, afin que le musicien puisse jouer dans toutes les tonalités sans nécessité de changer d’instrument.

À la base de son invention, Iwan Müller étudie dès 1806 à repositionner les différents trous d'harmonie, en les perçant plus ou moins haut sur le corps, ce qui influence la qualité de la sonorité de l'instrument puis adjoint un système ingénieux de clés pour accéder à certains trous inaccessibles aux doigts qui peuvent être bouchés ou ouverts par des tampons. Les tampons sont améliorés et composés de laine recouverte le plus souvent de cuir alors qu’auparavant ils étaient en feutre. Ces nouveaux tampons étaient plus résistants et imperméables.

En dépit du refus du comité du conservatoire de Paris d'adopter cet instrument innovant en 1812 et également de la réticence des musiciens militaires[29], des musiciens comme Jean-Baptiste Gambaro en feront la promotion et cette clarinette sera adoptée par les solistes majeurs et les compositeurs comme Hector Berlioz dans sa Symphonie fantastique (1830) jusqu'à l'invention de la clarinette système Boehm à anneaux mobiles en 1839 par Hyacinthe Klosé et Louis Auguste Buffet.

Vorlage:Citation bloc

Des méthodes seront publiées pour accompagner l'apprentissage de la clarinette de Müller:

  • Vorlage:Ouvrage.
  • Claude-François Buteux, Méthode de clarinette d’après celle composée par Xavier Le Fèvre adoptée par le Conservatoire de Musique augmentée du mécanisme de l’instrument perfectionné par Ivan Muller et de morceaux gradués pour l'étude extraits des meilleurs auteurs. (Paris: F. Troupenas, 1836)[30].

En 1840, le facteur belge Eugène Albert améliore cette clarinette qui connaîtra un certain succès en Angleterre et aux États-Unis jusqu'à la seconde Guerre mondiale.

Vorlage:Article détaillé

H. F. Kayser et la clarinette à douze clés en Allemagne[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

En Allemagne du Nord et en Scandinavie, la clarinette à douze clés était plus populaire au dela des années 1830 que la clarinette d'Iwan Müller à treize clés qui, elle, se diffuse largement en France après 1820[31]. Un des facteurs les plus célèbres de ces clarinettes à 12 clés est Heinrich Friedrich Kayser (1809-1890) installé à Hambourg avec des guides pour clés d'une grande finesse[32].

Autres évolutions[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

La clarinette a continué à évoluer au {{s|XIX}} et {{s|XX}}; de nombreuses innovations ont été apportées par les facteurs, musiciens et inventeurs qui soit ont été intégrées aux modèles prédominants ou soit n'ont pas rencontré l'adhésion des musiciens (coûts, poids, complexité, fragilité, matériau).

La clarinette en métal apparait probablement en France avant Vorlage:Date [33] fabriquée par M. Asté, dit Hallari, sous le nom de Clairon-Métallique et qu'il brevète en 1821.

Vorlage:Article détaillé

Néanmoins la clarinette à six clés reste courante sous le Premier Empire (on dénombre 1000 clarinettes dans les armées de Napoléon) et sera fabriquée longtemps car elle est meilleur marché que celle à treize clefs; les clarinettistes militaires resteront longtemps formés avec la clarinette à 6 clés dans la première moitié du {{s|XIX}}, la pratique de la clarinette omnitonique à treize clés d’Iwan Müller n’étant pas encore très répandue.

Le retournement du bec[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Juste avant 1800, certains clarinettistes, d'abord en Allemagne et en Autriche, s'essaient à retourner le bec de manière que l’anche se pose sur la lèvre inférieure. Il en résulte une meilleure stabilité sonore et un meilleur contrôle de l'embouchure, notamment au niveau du détaché. Ce changement s'opère lentement à travers l'Europe en fonction des voyages des musiciens et de la résistance à évoluer. En 1831, Frédéric Berr est nommé professeur de clarinette au Conservatoire de Paris, où il impose l'usage allemand de l'anche en dessous.

La ligature en métal[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Parmi ses innovations, Iwan Müller propose de fixer l’anche sur le bec à l’aide d’une ligature en métal plus pratique que la cordelette.

Les rouleaux de clefs[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Les rouleaux pour faciliter le glissement du petit doigt d’une clé à l’autre sont le fruit d'une invention du clarinettiste français César Janssen vers Vorlage:Date et ont été présentés à l'exposition de Paris en Vorlage:Date. Cette invention a été assez rapidement adaptée à la clarinette à treize clés de Müller. Cette invention a ensuite été abandonnée sur les clarinettes en système Boehm mais s'est maintenu sur celles en système allemand (système Oehler, système Boehm réformé ...) et également sur d'autres instruments comme le saxophone ou le basson.

Du buis vers l'ébène[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Différents modèles de repose-pouces de clarinette ancienne : sans (à gauche), en bois, en métal.

À partir de 1828, les facteurs passeront progressivement à la fabrication de clarinette en bois de buis (ou en bois de fruitier comme le poirier, ou en cèdre) à celle en bois d'ébène et plus rarement de palissandre, bois exotiques dont les propriétés mécaniques correspondent à cet instrument et qui sont moins sujets à la fente. À partir de 1830, l'accroissement significatif du poids de l'instrument lié à la densité de l'ébène et au nombre accru de clés nécessitera l'usage d'un repose-pouce taillé dans la masse ou vissé sur le corps du bas, jusqu'alors d'usage confidentiel et réservé aux clarinettes en buis de qualité[34]. L'emploi du repose-pouce a d'abord percé en Allemagne et en Angleterre, bien qu'Iwan Müller proposait déjà un repose-pouce vissé avec sa clarinette à 13 clefs. Hyacinthe Klosé généralisera plus tard son emploi en France avec la clarinette système Boehm 17 clés-6 anneaux en ébène.

La clarinette en ébène représente alors les signes de la modernité et de l'aboutissement de cet instrument. Son prix élevé la réservera aux musiciens professionnels ou fortunés et aux militaires. Par opposition, la clarinette en buis restera employée par les musiciens populaires jusqu’en 1914[34].

Restauration et copies d'instruments historiques[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Bien qu'il soit possible de jouer et restorer des instruments anciens[35][36], il s'avère souvent déconseillé de les utiliser pour des raisons de préservation (corrosion de la salive...), en particulier pour les modèles rares ou uniques. Il existe des facteurs de clarinettes qui proposent des copies d'instruments historiques, souvent présents uniquement dans des musées ou des collections privées. On citera:

Enseignement[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Il existe des classes de clarinette ancienne comme celles de:

Sources[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vorlage:Légende plume

Notes et références[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vorlage:Références

Voir aussi[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Articles connexes[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Vorlage:Autres projets


Liens externes[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

Einzelnachweise[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]

  1. Vorlage:Article.
  2. Vorlage:Ouvrage.
  3. Vorlage:Ouvrage.
  4. Vorlage:Ouvrage.
  5. Vorlage:Lien web.
  6. Vorlage:Lien web.
  7. Vorlage:Lien web.
  8. Dans une préface du concerto de Johann Stamitz, Vorlage:Lien indique qu'avant la mort de Stamitz en 1757, aucun concerto pour clarinette n'était connu mais cette affirmation est remise en cause de nos jours.
  9. Hans Oskar Koch, notice du CD Mannheimer Schule Vol.4, Kurpfälzisches Kammerorchester, CD Arte Nova 74321 37298 2, 1996.
  10. Vorlage:Ouvrage.
  11. Vorlage:Ouvrage.
  12. Vorlage:Lien web.
  13. Vorlage:Lien web.
  14. Vorlage:Ouvrage. Vorlage:Citation
  15. Selon les sources, l'ajout de la troisième clef à la clarinette est attribué en 1740 au facteur d'orgue de Brunswick, Vorlage:Lien (1697-1766).
  16. Vorlage:Lien web.
  17. Vorlage:Article.
  18. a b Vorlage:Lien web.
  19. Vorlage:Lien web
  20. Vorlage:Lien web.
  21. Vorlage:Ouvrage.
  22. Vorlage:Lien web.
  23. Vorlage:Lien web.
  24. Vorlage:Lien web.
  25. Vorlage:Ouvrage.
  26. Vorlage:Ouvrage. cf. Rapport du 30 mars 1811 : présentation de la basse et contrebasse guerrière par J. Dumas
  27. Vorlage:Bnf.
  28. Vorlage:Lien web.
  29. Vorlage:Article.
  30. Vorlage:Ouvrage.
  31. Vorlage:Lien web.
  32. Vorlage:Lien web.
  33. Vorlage:Article.
  34. a b Vorlage:Lien web.
  35. Vorlage:Lien web.
  36. Vorlage:Lien web.
  37. Vorlage:Article.
  38. Vorlage:Lien web.
  39. Vorlage:Lien web.
  40. Vorlage:Lien web.
  41. Vorlage:Lien web.
{{autorité}} 
{{dictionnaires}} 
{{bases}}

{{portail|musique classique}}

[[Catégorie:Clarinette| ]]
[[Catégorie:Instrument transpositeur]]