Benutzer:TiefeWeite/Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé

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Das Kloster Sainte-Croix est une ancienne abbaye bénédictine située dans la ville de Quimperlé, dans le département français du Finistère en région Bretagne.

La tradition indique qu'elle a été fondée en Vorlage:Date- par saint Gurloës grâce à une donation du comte de Cornouaille Alain Canhiart ; en réalité, la fondation a probablement eu lieu dans les années Vorlage:Date--Vorlage:Date-. Elle a été l'une des abbayes puissantes de Bretagne et possédait de nombreux prieurés et autres dépendances. Placée sous le régime de la commende en Vorlage:Date-, l'abbaye décline quelque peu, jusqu'à sa reprise en mains par la congrégation de Saint-Maur en Vorlage:Date-.

L'abbaye est supprimée lors de la Révolution française. Elle possédait une nombreuse bibliothèque, riche en manuscrits anciens et précieux ; ce trésor littéraire fut alors pillé et dispersé. Seul le cartulaire de Sainte-Croix de Quimperlé fut sauvé de la destruction par Le Guillou, médecin à Quimperlé[1]. Les bâtiments sont conservés mais réaffectés : l'église abbatiale devient paroissiale, et les bâtiments conventuels sont transformés en édifices publics : ils accueillent le tribunal d'instance et la caserne de gendarmerie. L'église est classée monument historique par la liste de 1840 et le cloître inscrit en Vorlage:Date-.

Cependant, le clocher construit au sommet de la rotonde par les Mauristes fragilise celle-ci, et les travaux de restauration ne peuvent empêcher son effondrement le Vorlage:Date- à midi. Il détruit dans sa chute la plus grande partie de l'église, dont ne demeurent intacts que le chœur des moines et la crypte située en dessous. L'édifice est reconstruit à partir de Vorlage:Date- sur des plans d'Émile Boeswillwald par l'architecte diocésain Joseph Bigot.

L'église abbatiale, construite à la fin du Vorlage:S-, est un exemple rare d'église romane de plan centré ; en Bretagne, le seul autre cas est la rotonde de Lanleff. Ces plans s'inspirent de la rotonde du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Cependant, la rotonde actuelle n'est qu'une reconstitution de l'édifice antérieur. Le chœur des moines et sa crypte témoignent de la qualité de l'architecture de l'église initiale. On peut encore y voir les chapiteaux d'origine, ainsi que, dans l'abside, le jeu d'animation du mur par des arcatures aveugles.

L'église dispose d'un riche mobilier, dont de nombreux objets protégés au titre des monuments historiques. Certains, comme la chaire ou le maître-autel, ont été fabriqués pour l'église nouvellement reconstruite, dans la seconde moitié du Vorlage:S- ; d'autres, provenant d'ailleurs, y ont été installés ensuite ; d'autres enfin subsistent de l'édifice primitif : c'est le cas notamment du tombeau de saint Gurloës, situé dans la crypte, et du mobilier et des décors muraux de la sacristie.

L'abbaye est située à Quimperlé dans le département du Finistère. Elle se trouve au confluent des rivières Isole et Ellé, qui, forment ensemble la Laïta, navigable jusqu'à la mer, à une dizaine de kilomètres. Grâce au creusement de douves qui rejoignent l'Ellé et l'Isole, son territoire est une île artificielle, protégée des terres environnantes. Pouvant servir de port grâce à la Laïta, et située sur l'axe de passage de Quimper à Nantes, l'établissement religieux est à l'origine du développement de la ville de QuimperléVorlage:Sfn.

Photographie ancienne d'une église surmontée d'un gros clocher carré
L'abbaye avant 1862, avec le clocher construit par les Mauristes.

Une légende voit dans l'abbaye de Quimperlé l'héritière d'un monastère préexistant, fondé au Vorlage:S- par Gonthiern, prince de Grande-Bretagne en exil, au lieu-dit Anaurot. Ce monastère aurait été détruit en Vorlage:Date- par les NormandsVorlage:Sfn. Le comte de Cornouaille Alain Canhiart (Vorlage:Date--Vorlage:Date-), accompagné par son frère l'évêque de Cornouaille Orscand, est le fondateur de l'abbaye actuelle. Le cartulaire de Quimperlé indique que l'abbaye a été fondée le Vorlage:Date-, jour de la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, après une maladie du comteVorlage:Sfn ; cependant, il s'agit sans doute d'une falsification dans le cadre d'un conflit avec l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, et la date réelle de la fondation est plus probablement située aux alentours de Vorlage:Date--Vorlage:Date-Vorlage:Sfn.

En revanche, il est certain qu'en Vorlage:Date-, l'église est restaurée, à l'occasion de l'élévation dans la crypte des reliques du premier abbé, Gurloes, ancien moine de Redon, mort en Vorlage:Date-, dans une vaine tentative de promouvoir son culte : le pape Urbain II s'oppose à ce culte, pour défaut de miracles dûment constatésVorlage:Sfn. Le commanditaire de ces travaux est sans doute Benoît, fils du fondateur Alain Canhiart, ancien moine de Landévennec devenu abbé de la fondation familiale. Son abbatiat est une période prospère pour l'abbaye, dont le temporel se développe : elle compte à la fin du Vorlage:S- quatorze dépendances entre Nantes et Concarneau, ainsi que des possessions à Belle-Île-en-MerVorlage:Sfn. Ces possessions font l'objet d'un procès avec l'abbaye de Redon dans la décennie Vorlage:Date-Vorlage:Sfn. À cette époque, l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé est favorisée par l'évêque RobertVorlage:Sfn.

Les bâtiments ne connaissent guère de transformations de la fin du Vorlage:S- jusqu'au Vorlage:S-, date à laquelle un retable est installé dans l'entrée ouest. La chapelle septentrionale est rebâtie en Vorlage:Date-Vorlage:SfnVorlage:,Vorlage:Sfn.

Von der Kommende zur Reform der Mauriner

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Plan de l'abbaye en 1664.

Placée sous le régime de la commende en Vorlage:Date-, l'abbaye connaît un déclin relatif, qui se traduit par un moindre entretien des bâtiments, notamment de l'église. Le trésor disparaît. Quant à la crypte qui abrite les reliques de saint Gurloës, elle devient un lieu de rendez-vousVorlage:Sfn.

À partir de Vorlage:Date-, l'abbaye appartient aux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, qui y rétablissent la vie régulière suivant la règle de saint Benoît. Ils mènent de lourds travaux de réfection des bâtiments, notamment des bâtiments claustraux, et ajoutent à l'église une tour-lanterne de Vorlage:Unité de haut. La construction pose rapidement des problèmes de stabilité, et dès Vorlage:Date- il faut renforcer les piliers du transept qui la supportent, et que son poids a fragilisés. En outre, la façade occidentale reçoit un porche nouveau, de forme rectangulaire, en Vorlage:Date--Vorlage:Date-Vorlage:Sfn.

Die Gebäude nach der Auflösung des Klosters

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L'abbatiale devient église paroissiale en Vorlage:Date- et subit une première restauration en Vorlage:Date-. Elle est classée dès Vorlage:Date-, sur la première liste des monuments historiques[2]. En Vorlage:Date-, la commission des monuments historiques s'alarme de l'état de l'édifice, et Prosper Mérimée y déclare que les habitants des maisons voisines avaient dégradé les supports et contreforts. Un projet de restauration est confié à Jean-Baptiste Lassus, inspecteur des bâtiments civils, qui recommande en Vorlage:Date- la suppression de la tour afin de sauvegarder l'édifice. Il se voit opposer un refus par la municipalité qui en est propriétaire et par le clergéVorlage:Sfn.

Photographie ancienne d'une église partiellement effondrée
L'abbatiale après l'effondrement du clocher en 1862.

À défaut, une consolidation des supports est entreprise en Vorlage:Date-, mais la tour s'effondre vers le sud lors du décintrement des doubleaux, le Vorlage:Date- à Vorlage:Heure, tuant deux personnes et entraînant la destruction d'une majeure partie de l'abbatiale. Seuls la crypte, la partie basse du chevet et le portail nord subsistent intactsVorlage:Sfn.

Après des hésitations quant à l'opportunité de rebâtir l'édifice, le chantier est confié à Émile Boeswillwald pour les plans et à Joseph Bigot pour l'exécution. L'église est reconstruite entre Vorlage:Date- et Vorlage:Date-. Il faut d'abord détruire ce qui reste des voûtes et le portail nord, trop fragilisés à la dynamite, avant de reprendre la construction depuis les fondationsVorlage:Sfn. S'il respecte le plan d'origine et les lignes générales de l'élévation, l'architecte prend de grandes libertés malgré l'existence de relevés et de photographies, notamment dans les archives des monuments historiques, en faisant « une restitution archéologique approximative »Vorlage:Sfn. Il surélève notamment le sol de la croisée pour donner directement accès à la crypte, masquant ainsi le chœur des moines depuis l'entrée et perturbant considérablement la perspective ascendante qui existait jusqu'alorsVorlage:Sfn.

Les bâtiments claustraux sont transformés à partir du Vorlage:S- : le pavillon à l'angle sud-est accueille le tribunal d'instance dans la première moitié du siècle, avant d'être détruit dans les années Vorlage:Date- afin de construire un bâtiment pour la Poste. Le logis abbatial devient l'Hôtel du Lion d'or à la fin du Vorlage:S-, et un étage lui est ajouté. Le cloître est inscrit monument historique le Vorlage:Date-[3].

Un clocher-peigne est élevé en Vorlage:Date- au-dessus du pignon de la façade ouest. Un clocher isolé, dessiné par le chanoine Jean-Marie Abgrall, est édifié à l'est du chevet en Vorlage:Date-[4].

Das klösterliche Leben heute

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L'ancienne abbatiale Sainte-Croix est aujourd'hui affectée à la paroisse Saint-Colomban en Pays de Quimperlé. La messe y est célébrée tous les dimanches matin à Vorlage:Heure[5].

Die Besitzungen des Klosters

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Photographie d'une façade d'église en ruine
Les ruines de l'église Saint-Colomban de Quimperlé, ancien prieuré de l'abbaye.

Fondée par la famille des comtes de Cornouaille, devenue ensuite famille ducale, l'abbaye de Quimperlé bénéficie de la générosité de ses protecteurs et accumule dès le Vorlage:S- un domaine particulièrement riche. Parmi ses possessions, on compte de nombreux prieurés : celui de Lanchaillou de Nantes, peut-être aujourd'hui Saint-Félix, donné par l'évêque Quiriace en Vorlage:Date-Vorlage:Sfn ; le prieuré de Saint-Cado de BelzVorlage:Sfn ; le prieuré de Saint-Gérand du PalaisVorlage:Sfn, le prieuré de SauzonVorlage:Sfn; le prieuré Saint-Ronan de Locronan, donné par le duc Pierre de DreuxVorlage:Sfn ; le prieuré Saint-Laurent de Locamand en Fouesnant, qui devient au Vorlage:S- la propriété des Jésuites de QuimperVorlage:Sfn ; le prieuré de Saint-Guthiern de DoëlanVorlage:Sfn ; le prieuré de Landujen en DuaultVorlage:Sfn ; le prieuré de Notre-Dame de LocmariaVorlage:Sfn ; le prieuré de Notre-Dame de Locmariaquer, qui passe ensuite aux mains de l'abbaye de RedonVorlage:Sfn ; le prieuré de Saint-Michel des Montagnes, sur l'île Saint-Michel, à PloemeurVorlage:Sfn; le prieuré de Saint-Gurthiern dans l'île de GroixVorlage:Sfn ; les prieurés Saint-Colomban et Sainte-Catherine à QuimperléVorlage:Sfn ; le prieuré de Saint-Gilles de Pont-Briant en GuiscriffVorlage:Sfn et le prieuré Sainte-Catherine du Grillaud à ChantenayVorlage:Sfn ;

L'abbatiale dispose aussi de plusieurs seigneuries, parmi lesquelles celle de Belle-Île-en-Mer qui fait l'objet d'un procès avec les moines de Redon dans les années Vorlage:Date-Vorlage:Sfn. Cette possession est cédée dans les années Vorlage:Date--Vorlage:Date- à la famille de Gondi, contre des seigneuries à Callac et à Houzillé, près de Vitré.

Photographie en noir et blanc d'une église en forme de rotonde
L'église vue depuis le nord par Mieusement.

L'église est construite sur un plan original : elle marie une rotonde de plan circulaire particulièrement ample à un plan cruciforme également important : autour de la rotonde, un collatéral annulaire donne accès au portail occidental et à trois chapelles au nord, au sud et à l'est. La chapelle orientale est la plus importante ; elle abrite le chœur des moines. L'axe nord-sud atteint Vorlage:Unité et l'axe est-ouest Vorlage:Unité. La coupole qui couvre la rotonde atteint Vorlage:Unité de hauteur, et le collatéral annulaire qui en fait le tour Vorlage:UnitéVorlage:Sfn.

Photographie d'une crypte-halle avec des gisants au centre
La crypte.

La crypte du Vorlage:S-, située sous le chœur des moines, est demeurée intacte après l'effondrement de Vorlage:Date-. Construite sur un plan de crypte-halle, elle comporte trois vaisseaux et quatre travées et s'achève en absideVorlage:Sfn. Longue de Vorlage:Unité et large de Vorlage:Unité, elle est couverte de voûtes d'arêtes qui retombent, au centre, sur six colonnes cylindriques, à l'est, deux supports composés de quatre colonnettes engagées sur un cœur cylindrique, et le long des murs sur des colonnes engagéesVorlage:Sfn.

Comme la crypte n'a guère souffert de l'accident de Vorlage:Date-, les dix-huit chapiteaux sont tous d'origine, de même que les bases des colonnes. Les chapiteaux des colonnes engagées sur les murs latéraux sont épannelés en tronc de cône, tandis que ceux des colonnes qui séparent les trois vaisseaux ont un épannelage cubique. Ils sont sculptés de motifs végétaux d'inspiration corinthienne, avec des bouquets de feuilles d'acanthe. Ils se répondent deux à deux : ceux de l'entrée, puis ceux des murs extérieurs ensemble et ceux des colonnes ensemble. La complexité de leur décor est proportionnelle à la proximité du tombeau de saint GuthiernVorlage:Sfn.

Les bases des colonnes sont également sculptées. De forme tronconique, elles ont reçu un décor d'entrelacs végétaux, comme à Landévennec ou à la crypte de la cathédrale de NantesVorlage:Sfn.

Der Mönchschor

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Photographie d'un chœur d'église voûté en cul-de-four
Le chœur des moines.

Au-dessus de la crypte se trouve l'abside, aussi appelée chœur des moines, en grande partie épargnée lors de l'effondrement. Il est voûté en cul-de-four et long de Vorlage:Unité ; la voûte atteint Vorlage:Unité de hauteur. Onze fenêtres, hautes et particulièrement profondes, l'éclairent. Au-dessous des fenêtres, dix-huit arcatures aveugles à simple rouleau retombent sur des colonnes engagées qui rappellent celles de la crypteVorlage:Sfn.

Presque tous les chapiteaux de l'abside sont d'origine, à l'exception d'un seul, refait après la catastrophe de Vorlage:Date-. Ils présentent deux registres de décors végétaux, souvent d'inspiration corinthisante, mais vis-à-vis de laquelle le sculpteur montre une certaine liberté : des petites feuilles polylobées ou ourlées, voire des décors d'entrelacs au registre inférieur de certaines corbeilles. Le registre supérieur porte des feuilles larges, angulaires, ou bien des bouquets liés par une bague, où parfois se glissent de petites têtes animales ou humainesVorlage:Sfn.

Photographie d'un intérieur d'église de plan centré, avec le collatéral annulaire et le carré central
La rotonde.

Sainte-Croix est le premier édifice roman breton entièrement voûté. C'est, avec l'église de Lanleff dans les Côtes-d'Armor, la seule église de Bretagne à avoir un plan circulaire, calqué sur l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Mais contrairement à celui-ci, l'édifice d'origine ne présentait pas une organisation centrée, mais une progression longitudinale des espaces d'est en ouest. Le sol s'élevait par palier sur les Vorlage:Unité de l'axe principal, conduisant le regard au travers des grands arcs de la croisée jusqu'aux fenêtres du chœur qui fermaient la perspectiveVorlage:Sfn.

La reconstruction de la rotonde par Joseph Bigot a repris les dimensions de l'édifice roman. À l'extérieur, un toit cônique à léger ressaut couvre la rotonde, dont le tambour comporte trois niveaux, le premier aveugle, les autres percés de fenêtres. À l'intérieur, au centre, quatre piliers sont entourés de quinze colonnes engagées : trois sur les côtés portent les arcs qui forment la voûte centrale ; sept autres, du côté du collatéral, reçoivent les doubleaux de la voûte en berceau, qui retombent à l'extérieur sur d'autres colonnes engagées. Vers le centre de la rotonde, les deux dernières colonnes engagées reçoivent les larges arcs de la voûte centraleVorlage:Sfn.

Une partie des chapiteaux anciens ont été remontés lors de la reconstruction, sur des tailloirs qui ont tous été remplacés. La plupart présentent des décors végétaux de grande qualité, où s'ébattent parfois des animaux, voire des personnages humains, de moins bonne facture. Compte tenu de l'ampleur de la reconstruction, il est aujourd'hui impossible de déterminer s'il y avait un programme iconographique cohérentVorlage:Sfn.

Die Klostergebäude

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Photographie d'arcades d'une galerie d'un cloître, avec l'église derrière
Le cloître de l'abbaye.

Le cloître est composé de quatre galeries ouvertes par des arcades ; chacune de ces galeries est longue de cinq travées. Les arcades retombent sur des piliers dont la partie basse est en granite et la partie haute en tuffeau. Les galeries sont voûtées d'arêtes. Le cloître est construit sur le flanc sud de l'église, que longe sa galerie nord. Sur les trois autres côtés s'élèvent les bâtiments conventuels : trois corps cantonnés de pavillons aux angles. Chacun dispose d'un rez-de-chaussée, d'un étage et d'un niveau de combles. L'aile ouest dispose également d'un sous-sol. À chaque extrémité du bâtiment sud, un escalier dessert chaque niveau. À l'est, l'escalier est construit rampe sur rampe, en granite ; à l'ouest, il est tournant, avec un repos en retour d'équerre, et repose sur une voûte porteuse en berceau. Construit en granite jusqu'au premier étage, il dessert l'étage de combles mais en charpenterie. Le pavillon d'angle sud-est a disparu ; il a été remplacé, dans les années Vorlage:Date-, par la Poste[3].

Die Ausstattung

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L'église contient un mobilier très riche : pas moins de quarante-cinq objets sont protégés au titre des monuments historiques. D'autres, sans être inscrits ni classés, sont également intéressants.

Photographie d'un autel en marbre de style néo-roman, surmonté d'une grande croix, avec des petits chandeliers, et deux grands sur les côtés
Le maître-autel avec la croix et les chandeliers de Poussielgue-Rusand (sur le côté).

Après l'effondrement de l'église en Vorlage:Date-, une grande partie du mobilier est à renouveler, y compris le maître-autel. Le nouvel ensemble aurait été offert par l'impératrice Eugénie vers Vorlage:Date-. De style néo-roman, il s'inspire de la décoration de l'église, en particulier en ce qui concerne les chapiteaux. Réalisé en marbre veiné de blanc, noir, vert et rouge, il est entouré de trois marches sur tous les côtés et surmonté d'un tabernacle. L'ensemble est large de plus de Vorlage:Unité et haut d'environ Vorlage:Unité. L'orfèvre Placide Poussielgue-Rusand réalise pour cet autel une croix et deux chandeliers en métal doré et émail cloisonné, qui prennent place sur des supports de part et d'autre de l'autel. L'ensemble a été classé au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[6]Vorlage:,[7].

Das große Steinretabel

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Photographie d'un grand retable de pierre sculpté dans le style de la Renaissance
gauche

Sur le mur occidental du bras ouest de l'église se trouve encastré un grand retable en pierre calcaire sculptée en haut-relief. Commandé en Vorlage:Date- par l'abbé Daniel de Saint-Alouarn, il se trouvait initialement face à l'entrée nord, c'est-à-dire la porte principale de l'église. Il s'agit alors d'une œuvre d'art particulièrement ambitieuse, qui déploie tout le répertoire stylistique de la première Renaissance, tel qu'il s'exprime dans le Val de Loire, par exemple à Solesmes : la commande a pu être passée à des artistes ligériens. En Vorlage:Date-, il est démonté et remonté à son emplacement actuel par le sculpteur rennais Julien Morillon. À cette occasion, la partie centrale est supprimée pour percer une porte dans le bras ouest. Le sculpteur restaure également certaines parties, notamment les statues des évangélistes et le Christ. Il introduit ainsi un style profondément différent de celui de la Renaissance. L'ensemble survit à l'effondrement de Vorlage:Date-. Une restauration a lieu en Vorlage:Date-. Le retable est une vaste composition au centre de laquelle trône le Christ de l'Apocalypse, adoré par quatre anges. Autour de lui, plusieurs registres accueillent les Évangélistes, les Apôtres, la Vierge, les Vertus théologales et cardinales, les Prophètes et les Docteurs de l'Église. L'ensemble est particulièrement imposant et mesure Vorlage:Unité de large pour Vorlage:Unité de haut. Il est classé monument historique avec l'église, car est immeuble par destination[8].

Eine Skulpturengruppe der Grablegung

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Photographie d'un groupe sculpté en pierre blanche représentant la Mise au Tombeau du Christ
La Mise au Tombeau.

Dans la crypte, sous la croisée du transept, se trouve un groupe sculpté composé de dix statues en pierre, qui représente la Mise au Tombeau du Christ. Datant de la fin du Vorlage:S- ou du Vorlage:S-, il provient la chapelle du couvent des Dominicains de Quimperlé, où il se trouvait encore à la Révolution française. Il pourrait avoir été donné, soit par le prieur Guillaume de Botderu, soit par la famille de Quimerc'h, qui appartenait à la cour ducale. Il est transféré aux alentours de la Révolution dans l'église Sainte-Croix, où il réchappe à l'effondrement de Vorlage:Date-. Déplacé pour les travaux dans le jardin du presbytère, il y reste jusqu'en Vorlage:Date- et son état s'y dégrade. On l'installe à son emplacement actuel après une restauration par Maimponte en Vorlage:Date--Vorlage:Date-. En Vorlage:Date-, à l'occasion de cette restauration, un voleur a emporté les têtes de saint Jean et de deux des Saintes Femmes qui étaient alors descellées. L'ensemble est classé monument historique depuis le Vorlage:Date-[9].

Die Grabsteine in der Krypta

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Photographie d'un gisant d'abbé en pierre calcaire
Le tombeau de saint Gurloës.

Dans la crypte sous le chœur des moines se trouvent deux tombeaux : celui de saint Gurloës et celui de l'abbé Henry de Lespervez.

Le tombeau du premier abbé Gurloës est placé au centre de la crypte. Il est composé d'un soubassement en granite surmonté d'un gisant sculpté dans le calcaire, peut-être une pierre issue de la vallée de la Loire. Le gisant tient une crosse dans la main droite et un livre dans la main gauche ; il a un dragon à ses pieds. Ce tombeau n'est pas celui qui avait été réalisé dans l'espoir de promouvoir le culte du saint à la fin du Vorlage:S- : il s'agit manifestement d'un nouveau tombeau construit à la fin du Vorlage:S- ou au début du Vorlage:S-. Un conduit traverse le soubassement : on y faisait passer les fous ainsi que les personnes atteintes de maux de têtes ou de la goutte, afin que le saint les guérisse de leurs maladies. De nombreux graffitis ont dégradé le tombeau et témoignent de la vénération dont Gurloës faisait l'objet. Le tombeau, immeuble par destination, est classé au titre des monuments historiques avec l'église par la liste de 1840[10].

Le deuxième tombeau est celui de Henry de Lespervez, abbé de Quimperlé de Vorlage:Date- à Vorlage:Date-. Il s'agit d'un gisant représentant l'abbé sous un dais, avec deux chiens à ses pieds portant ses armoiries : de sable à trois jumelles d'or. Sur le bord de la dalle funéraire est sculptée la Vierge à l'Enfant. Ce tombeau se trouvait initialement dans l'église Notre-Dame de Quimperlé, dont il avait été le commanditaire. La sculpture est de grande qualité. Le tombeau se trouvait déjà dans l'église en Vorlage:Date- et, immeuble par destination, est comme le précédent classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840[11].

Photographie d'un chœur d'église avec un crucifix vêtu suspendu au pilier gauche et une chaire à prêcher sur le pilier droit
Le Christ en croix vêtu (à gauche) et la chaire (à droite).

L'ancienne abbatiale contient de nombreuses statues protégées au titre des monuments historiques. D'autres ne sont pas protégées ou leur statut est incertain.

Dans le bras ouest, par lequel se fait l'entrée, une statue de la Vierge à l'Enfant porte le surnom de Notre-Dame de la Délivrance, datant du Vorlage:S-. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[12].

Suspendue au pilier nord du chœur actuel se trouve une grande statue du Christ en croix, vêtu d'une tunique et les pieds reposant sur un globe. Il s'agit probablement d'une copie réalisée après la catastrophe de Vorlage:Date- par un sculpteur nommé Le Brun d'une statue attestée dans l'église depuis le Vorlage:S-. L'objet est classé au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[13].

Dans le bras nord se trouve une statue de sainte Hélène en bois polychrome et doré, sans doute réalisée après l'effondrement et la reconstruction de l'édifice. D'inspiration néo-classique, elle a connu quelques déboires : ses avant-bras sont cassés et rapportés. L'objet est inscrit au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[14]. Une autre statue de bois polychrome représente la Vierge Marie et porte le nom de Notre-Dame de Vérité. Sculptée dans la seconde moitié du Vorlage:S-, elle est également inscrite au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[15]. Une statue du Christ souffrant, datant du Vorlage:S-, est également conservée dans cette partie de l'église ; elle a été inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[16]

Dans le déambulatoire, entre le bras sud et le chœur, se trouve une statue en chêne peint et polychrome de saint Jacques en pèlerin, portant chapeau et bourse timbrée de la coquille. Datant du Vorlage:S-, la statue a souffert au fil du temps et notamment perdu son bâton. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[17].

Dans le bras sud, le long du mur ouest, une statue de sainte Marguerite en bois peint et polychrome est le fruit d'un don de l'évêché de Quimper en Vorlage:Date-. La sainte se trouve debout sur un dragon. L'objet date du Vorlage:S- et a été restauré après le don du diocèse. Son statut de protection est incertain[18]. Une autre statue de la Vierge, dite Notre-Dame de Bonne Nouvelle, date du Vorlage:S-. Ne portant pas d'enfant, elle pourrait avoir appartenu à un groupe de la Sainte Famille, à moins qu'il ne s'agisse d'une statue de sainte renommée tardivement. Elle a été inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[19]. Une troisième statue en bois polychrome, la plus ancienne, représente la Vierge à l'Enfant. Sculptée à la fin du Vorlage:S- ou au début du Vorlage:S-, elle a, comme la précédente, été inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-[20]. Une quatrième, représentant encore la Vierge à l'Enfant, et dite Notre-Dame des Fleurs, pourrait dater de la première moitié du Vorlage:S-. Elle est également inscrite au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[21].

À la sacristie se trouve une statue en bois d'un saint identifié comme saint Dominique, datant peut-être du Vorlage:S-. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[22]. On peut également y voir une statue du pape saint Corneille, ou Cornély, réalisée sans doute dans la première moitié du Vorlage:S-. Coiffé d'une tiare, il tient une croix dans sa main gauche et a une tête de taureau à ses pieds. Il est inscrit aux monuments historiques depuis la même date que le saint Dominique[23]. Une statue en bois polychrome de saint Roch accompagné de son chien, vêtu en pèlerin et montrant sa plaie, est également conservée dans cette pièce. Comme la précédente, elle a été produite dans la première moitié du Vorlage:S-, et elle a été inscrite au titre des monuments historiques à la même date[24]. Le même arrêté de protection a également inscrit aux monuments historiques une statue de bois polychrome du Vorlage:S- qui représentait initialement la Trinité, avec Dieu le Père trônant et la colombe du Saint-Esprit servant de fermoir à sa chape. Le Christ en Croix qui devait compléter l'ensemble a disparu. Ce groupe sculpté se trouvait peut-être initialement à l'église de Lothéa, également à Quimperlé[25]. On trouve également dans cette pièce une statue de la Vierge à l'Enfant, elle aussi inscrite au titre des monuments historiques le Vorlage:Date-. Elle date du Vorlage:S-[26].

Das Bild Anbetung der heiligen drei Könige

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Dans le bras ouest, un tableau représentant l'Adoration des Mages est pendu au mur nord ; on y voit également les scènes de la Nativité et de la Fuite en Égypte. Il est signé du peintre J. Bizien, par ailleurs inconnu, et porte la date de Vorlage:Date- et le nom de son commanditaire, Jean Auffret, syndic de la ville de Quimperlé en Vorlage:Date-. Le style de la peinture invite à le rapprocher de la peinture flamande du Vorlage:S-. Il se trouvait initialement dans l'église Notre-Dame de Quimperlé, d'où il a été apporté en Vorlage:Date-. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le Vorlage:Date-[27].

Photographie d'une chaire à prêcher en bois sculpté
La chaire à prêcher.

La chaire à prêcher de l'église a été construite dans la seconde moitié du Vorlage:S-, après la reconstruction de l'église effondrée. Réalisée en bois de chêne et de châtaignier, elle est composée d'une cuve octogonale, d'un escalier avec rampe et d'un abat-voix. Quatre des panneaux latéraux de la cuve sont sculptés de hauts-reliefs figurant les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean. L'abat-voix est porté par des anges cariatides et surmonté de l'ange de la Renommée ; la colombe du Saint-Esprit est représentée à l'intérieur. La rampe de l'escalier d'accès est également sculptée, dans la masse cette fois. Une inscription latine est extraite de l'évangile de saint Luc. L'ensemble mesure plus de Vorlage:Unité de haut pour Vorlage:Unité de large. La chaire est inscrite aux monuments historiques par arrêté du Vorlage:Date-[28].

Entre les escaliers qui donnent accès au chœur, à proximité du groupe sculpté de la Mise au tombeau, sont disposés les fonts baptismaux : un pied carré de marbre noir veiné de blanc porte une cuve ovale dans le même matériau. La cuve est fermée par un couvercle de bronze. L'ensemble est haut d'Vorlage:Unité, large de Vorlage:Unité et profond de Vorlage:Unité. Installé dans l'église après la reconstruction de Vorlage:Date-, il n'est pas protégé au titre des monuments historiques[29].

Das Weihwasserbecken

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Dans le bras ouest, qui sert d'accès à l'église, se trouve un bénitier de marbre noir veiné de blanc. La vasque a la forme d'une coquille de vastes dimensions : Vorlage:Unité de large pour Vorlage:Unité de profondeur. Elle repose sur un pied tripartite ; juste à côté subsistent les vestiges d'un petit bénitier ovale posé par terre. Les deux objets pourraient dater de la fin du Vorlage:S- ou du début du Vorlage:S-. Les deux objets ne sont pas protégés au titre des monuments historiques[30].

En Vorlage:Date-, à l'issue des travaux de restauration engagés par les Mauristes à l'abbaye, l'abbé Guillaume Charrier commande pour la sacristie nouvellement rebâtie un ensemble de lambris et de mobilier de sacristie en bois de chêne et de châtaignier au sculpteur et menuisier Pierre Le Dieu. L'ensemble se compose d'un lambris de revêtement, de plusieurs buffets bas, d'un chasublier et de deux armoires d'angle qui couvrent les murs nord, sud et ouest de la pièce. Le décor est composé de panneaux à cadre fortement saillant, très sobres, de pilastres à chapiteaux corinthiens et d'une frise végétale surmontée d'une corniche à denticules qui court au sommet des lambris. L'ampleur de ce mobilier et la qualité du travail en font l'un des plus beaux mobiliers de sacristie en Cornouaille. À cet ensemble s'est ajouté au Vorlage:S- des stalles, un prie-Dieu, un confessionnal et deux autres chasubliers au centre de la pièce. Le décor de la sacristie est classé au titre des monuments historiques, comme immeuble par destination, par la liste de 1840[31].

Vorlage:Autres projets

Einzelnachweise

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  1. Vorlage:Ouvrage
  2. Eglise Sainte-Croix in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch).
  3. a b Abbaye Sainte-Croix in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch).
  4. Église paroissiale Sainte-Croix in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch).
  5. Vorlage:Lien web
  6. Maître-autel, gradin et tabernacle in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  7. Croix d'autel et deux chandeliers in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  8. Retable in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  9. Groupe sculpté de la Mise au tombeau in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  10. Tombeau de saint Gurloës in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  11. Tombeau de l'abbé Henry de Lespervez in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  12. Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Délivrance in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  13. Statue de Christ en croix in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  14. Statue de sainte Hélène in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  15. Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Vérité in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  16. Statue de Christ souffrant in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  17. Statue de saint Jacques le Majeur in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  18. Statue de sainte Marguerite in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  19. Statue de la Vierge dite Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  20. Statue de la Vierge à l'Enfant in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  21. Statue de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-des-Fleurs in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  22. Statue de saint Dominique (?) in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  23. Statue de saint Corneille in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  24. Groupe sculpté de saint Roch in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  25. Groupe sculpté de la Trinité in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  26. Statue de la Vierge à l'Enfant in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  27. Tableau de l'Adoration des Mages in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  28. Chaire à prêcher in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  29. Fonts baptismaux in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  30. Bénitier in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).
  31. Lambris et meubles de la sacristie : chasublier, armoire, buffet, stalle, chaise prie-Dieu, confessionnal in der Base Palissy des französischen Kulturministeriums (französisch).